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C’est à partir de 1371 qu’Olivier de Clisson, successeur du connétable de France Bertrand du Guesclin, fait construire un hôtel particulier à l’extérieur des remparts de Philippe-Auguste, au cœur du chantier du Temple, aujourd’hui le Marais. On ne conserve de ce premier habitat que la porte d’entrée fortifiée cantonnée de deux échauguettes sur l’actuelle rue des Archives. Il s’agit là de l’unique vestige de l’architecture privée du XIVe siècle encore visible à Paris. En 1553, François de Lorraine, duc de Guise, et sa femme, Anne d’Este, acquièrent l’hôtel particulier. Au cour du XVIe siècle, la puissante famille de Guise confie d’importants travaux d’agrandissement à l’architecte Gabriel Soulignac et commande à Primatice une nouvelle chapelle, décorée de fresques peintes par Nicolo dell’Abate. Sous l’influence du duc de Guise, l’hôtel devient le siège de la Ligue catholique pendant les guerres de religion. C’est le cadre d’événements marquants de l’histoire de France : le massacre de la Saint Barthélémy y est probablement décidé en 1572 ainsi que la journée des barricades, en 1588, qui oblige le roi Henri III à quitter Paris. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Marie de Guise, dite Mademoiselle de Guise, dernière descendante du nom, embellit considérablement l’hôtel […]
Le musée du Louvre, ancienne demeure des rois de France, est depuis deux siècles l’un des plus grands musées du monde. Ses collections sont réparties en huit départements : Antiquités orientales, égyptiennes, grecques, étrusques et romaines, Peintures, Sculptures, Objets d’art, Arts de l’Islam et Arts graphiques du Moyen Âge jusqu’à 1848. Le Louvre en quelques chiffres : 35 000 œuvres dans 60 600 m² de salles dédiées aux collections permanentes, 2 410 fenêtres, 3 000 serrures, 10 000 marches. Le musée du Louvre est un des plus grands musées du monde. C’est aussi le plus grand musée parisien. Situé au cœur de la ville de Paris, près de la rive droite de la Seine. Le bâtiment est un ancien palais royal. Il est situé dans un axe qui comprend la Concorde, l’Étoile et va jusqu’à La Défense. À Paris, les œuvres postérieures à 1848 sont désormais exposées au musée d’Orsay et au Centre Pompidou, tandis que les arts asiatiques sont la spécialité du musée Guimet, et les arts d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie sont celle du musée du quai Branly. Les principaux chefs-d’œuvre du musée du Louvre sont des peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d’art… Parmi les pièces […]
Le domaine de Chambord est constitué d’un château, d’un village, de fermes et d’un territoire boisé de près de 5440ha, soit environ la superficie de Paris intra muros. Sur le plan juridique, c’est un établissement public industriel et commercial qui a été créé par la loi du 23 février 2005 et un décret d’application du 24 juin 2005. Cette institution a permis de substituer un gestionnaire unique à l’intervention de huit administrations et opérateurs de l’Etat différents sur un même site. L’objectif des ministères de tutelle reste de développer l’attractivité touristique, culturelle, patrimoniale et paysagère du site tout en gardant la maîtrise des budgets et en optimisant les moyens humains et financiers. L’ensemble du site est propriété de l’Etat depuis 1930 ; lors de la création de l’établissement public, l’article 230 de la loi du 23 février 2005 a prévu que les biens constitutifs du domaine lui soit remis en dotation sans restriction ni exception. Conformément aux textes fondateurs, les missions du domaine national de Chambord sont les suivantes : 1°) Conserver, inventorier, protéger, restaurer, enrichir pour le compte de l’Etat, mettre en valeur et présenter au public les biens immobiliers et mobiliers constitutifs du domaine national de Chambord ; […]
Bâti par Louis XV et Louis XVI, réaménagé sous Napoléon Ier puis Napoléon III, le palais de Compiègne fut un haut-lieu de la vie de cour et de l’exercice du pouvoir. L’originalité et la beauté du plus grand palais néo-classique français, la qualité de ses décors intérieurs et de son mobilier, constituent un ensemble unique, un lieu historique qui, aux côtés de Versailles et de Fontainebleau, est l’une des trois plus importantes résidences royales et impériales françaises. De Charles V à Louis XVI, un lieu de séjour pour la cour de France : Sur la route des Flandres, à quatre-vingts kilomètres de Paris, le palais de Compiègne fut une résidence royale et impériale dont les appartements, par delà les remparts de la ville, donnent sur une forêt de plus de quatorze mille hectares. Une position qui reflète la décision du roi Charles V d’acquérir ces terrains à l’intérieur de la ville pour y construire un palais, presque achevé à sa mort en 1380. Si le bâtiment de Charles V fut modifié au fil du temps, il garda un aspect médiéval jusqu’au XVIIe siècle. C’est à Louis XV, qui se passionna pour Compiègne, que l’on doit le palais actuel. La maison […]
« Le château, entouré de fossés, fut construit en pierre de taille, sur des plans de l’architecte Salomon de Brosse de 1612 à 1619 pour servir de résidence de campagne à la famille Potier de Gesvres. Le corps de logis central et deux pavillons séparés ont été bâtis sur une terrasse artificielle. Les deux pavillons annonçaient, par leur élégance, les « Folies » du XVIIIe siècle (petits bâtiments d’agrément aménagés dans des parcs). On accédait au château par un pont et un portail monumental. À la Révolution française, il fut déclaré bien national, le corps de logis central fut démoli. Les éléments de décor et les matériaux de construction récupérables furent vendus aux enchères. Seuls restèrent en place le grand portail et des deux pavillons séparés. Pendant la Première Guerre mondiale, ce qu’il restait du château fut fortement endommagé. À partir de 1917, les bâtiments restant débout abritèrent le quartier général du Comité américain pour les régions dévastées (CARD) à l’instigation d’une riche Américaine, Anne Morgan. En 1918, l’offensive allemande acheva la destruction de l’édifice. Anne Morgan racheta les ruines en 1919. La reconstruction débuta en 1924 sous la direction de l’architecte Jean Trouvelot (1897-1985). De 1928 à 1930, un […]
UN MUSÉE POUR LA MÉDITERRANÉE Depuis Marseille, le MuCEM s’affirme comme le seul grand musée consacré à la Méditerranée. Suspendu entre ciel et eau, flottant à l’entrée du Vieux-Port de Marseille, le MuCEM déploie de nouvelles passerelles. Ouvert sur le large, ce musée est par sa situation même un grand projet pour la Méditerranée dont il redessine l’horizon, désormais point de rencontre de ses deux rives. Jamais aucun musée n’avait été consacré aux cultures de la Méditerranée : la singularité du MuCEM est de retracer, d’analyser et d’éclairer, dans un même élan et un même lieu, les antiques fondations de ce bassin de civilisation si fertile, ainsi que les tensions qui le traversent jusqu’à l’époque contemporaine. D’être un lieu de connaissances et d’échanges autour des enjeux du passé, du présent, et du futur. Ses racines Premier musée consacré aux cultures de la Méditerranée, le MuCEM est un musée inédit. Né de la métamorphose d’un grand musée de société – le musée des Arts et Traditions populaires créé en 1937 à Paris –, il représente le premier véritable transfert d’un musée national en région. Ouvert à Marseille en juin 2013, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) […]
Il existe mille et une façons d’appréhender la Philharmonie de Paris : à travers ses bâtiments conçus par deux des plus grands architectes de notre époque, ses trois salles de concerts exceptionnelles permettant d’apprécier tous les répertoires dans une acoustique adaptée, son Musée de la musique présentant l’une des plus belles collections d’instruments au monde, ses nombreuses salles dédiées aux activités éducatives et ludiques, son toit conçu comme une colline dominant le parc de la Villette, ou encore ses restaurants et sa librairie… L’architecture : La Philharmonie de Paris constitue un pôle architectural exceptionnel réunissant la Philharmonie 1, le nouveau bâtiment conçu par Jean Nouvel qui abrite la Grande salle ouverte en janvier 2015, et la Philharmonie 2, l’ancienne Cité de la musique imaginée par Christian de Portzamparc en 1995. La programmation : L’ambition de la Philharmonie, c’est avant tout de proposer, pour tous les publics, du mélomane au simple curieux, le meilleur des répertoires musicaux les plus variés (classique, baroque, contemporain, jazz, pop, musiques du monde) dans des espaces conçus pour magnifier l’écoute et permettre une appropriation active : concerts et spectacles, expositions, ateliers de pratique musicale, formations, conférences… Le Musée et les expositions : Riche de 7000 instruments […]
Le Centre Pompidou Metz est un lieu culturel de premier ordre en France. Sur 10.000 m² de surface intérieure, plusieurs espaces sont dédiés à des expositions diverses liées à l’art contemporain sous toutes ses formes. Ses surfaces d’exposition se présentent sous la forme de 3 immenses galeries de 80m de long superposées en quinconce, chacune pouvant contenir 2 rames de TGV côte à côte. Les principaux espaces se décomposent comme suit : -Forum : l’entrée du musée. Imaginé comme un espace ouvert à la manière d’un hall de gare, il offrira une vue intérieure sur la charpente bois en chapeau chinois. On y trouvera notamment la billetterie, le vestiaire et un café -Grande nef : un espace d’exposition de 1 200 m2. Un volume impressionnant, une hauteur sous plafond qui varie de 5,70 m à 18 m, permettant d’exposer des œuvres monumentales. La grand nef offre un volume d’exposition unique en Europe -Galeries : 3 espaces d’exposition pour trois galeries entièrement modulables Les 3 galeries de Pompidou Metz sont intimement liées à la ville de Metz. Leur disposition met à la portée du visiteur la ville de Metz comme partie de l’ensemble, un écrin. En témoigne cette photographie surprenante de […]
La cathédrale de Reims est une réalisation majeure de l’art gothique en France tant pour son architecture que pour sa statuaire. Dès le milieu du IIIème siècle un évêque, saint Sixte, est installé à Reims. Une première cathédrale est construite, l’église des Saints Apôtres, elle se trouvait à l’est de l’édifice actuelle. Cathédrale de Saint Nicaise : Au dédut du Vème siècle l’évêque Nicaise choisit l’emplacement actuel pour construire une cathédrale dédiée à la Vierge. Devant cette cathédrale s’èlevait un baptistère, baptistère ou fut baptisé le roi Clovis, en 498/499, par l’évêque saint Remi. Dans les années 780 le pape décerne à l’évêque de Reims le rang d’archevêque, 11 diocèses sont alors sous sa juridiction. Le 5 octobre 816 Louis le Pieux est sacré à Reims par le pape Etienne IV. Cathédrale d’Ebbon et Hincmar : Au IXème siècle les archevêques Ebbon et Hincmar reconstruisent une cathédrale digne d’accueillir le sacre du roi. En 1027, s’appuyant sur la possession de la Sainte ampoule, les archevêques de Reims réussissent à faire reconnaitre la cathédrale de Reims comme cathédrale des sacres. A partir de cette date tous les rois, sauf Louis VI le gros et Henri IV, seront sacrés à Reims. Cette […]
Avant le Ve siècle : La première cathédrale date de la fin du IVe siècle, mais on ne peut passer sous silence les légendes qui voulaient faire remonter l’installation d’une cathédrale dès les premiers siècles. Les légendes : A partir du Xe siècle, on raconte que saint Savinien et saint Potentien, au cours du IIe siècle, vinrent évangéliser le pays chartrain. Quirinus, magistrat romain, aurait fait massacrer les premiers chrétiens dont sa fille Modeste. Leurs corps auraient été ensuite jetés dans le puits de la crypte, dit des Saints-Forts. Le contenu de cette légende évolue, et dans la vieille chronique (1389) on peut lire : « La dite Eglise, on l’affirme a été fondée avant la naissance du Christ, en l’honneur de la Vierge qui devait enfanter (Virgini Pariturae) et elle était gouvernée par les prêtres des idoles. Lorsque saint Altin et saint Eodald, envoyés de Sens par saint Savinien et saint Potentien, vers l’an 67, vinrent évangéliser Chartres, ils reconnurent que cette femme honorée là était Marie. Et, ils dressèrent en cet endroit une église chrétienne en l’honneur de la Vierge-Mère. » Au XVIe siècle, on parle pour la première fois d’une grotte druidique. Du Ve siècle à l’an […]
Chareil-Cintrat est une toute petite commune de l’Allier qui compte à peine 400 habitants. Elle résulte de la fusion, en 1830, de deux paroisses existant avant la Révolution et devenues deux communes distinctes : Chareil et Cintrat. Voilà qui suggère une identité Gémeaux ou Vierge… C’est la Vierge qui l’emporte quand on sait que ce bourg se situe dans la zone viticole de Saint-Pourçain. Double encore par rapport aux rivières qui le traversent. C’est d’abord la Bouble, affluent de la Sioule, et le Boublon qui se jette dans la Bouble, en rive droite, sur le territoire du village. Quoi qu’il en soit, le bourg principal, où se trouvent la mairie et l’église, est sur le territoire de Chareil. De plus, il est situé sur un plateau dominant le site du château et de l’ancienne église Saint-Blaise. L’occupation de ce site est d’ailleurs attestée au moins depuis l’époque gallo-romaine et a été favorisée par l’existence à cet endroit d’une source abondante. Toutefois, c’est le château de Claude Morin, dit Château du Bas-Chareil, qui retient l’attention. Il fut édifié au XVIe siècle. Son décor intérieur évoque le style de la seconde Renaissance française. Les salles sont ornées de peintures murales des années […]
Bâti aux 12e-14e siècles : Le cloître de la cathédrale de Fréjus fut bâti aux 12e-14e siècles, au nord du baptistère et du clocher-porche de l’édifice. Petit par la taille mais remontant aux premiers temps de la chrétienté, l’ensemble cathédral est un rare vestige de l’époque médiévale réunissant quatre édifices : le baptistère, l’église cathédrale Saint-Léonce, les bâtiments canoniaux et le cloître, la résidence épiscopale. Ses quatre galeries reliaient différents bâtiments canoniaux et étaient empruntées par les chanoines pour se rendre dans la cathédrale. Elles permirent aussi, au cours du Moyen Age, aux Fréjusiens d’accéder à la nef Saint-Etienne, réservée au culte paroissial. Un rare vestige de l’époque médiévale : Ces galeries s’ouvrent sur un petit jardin au centre duquel se trouve un citerne. Le mur-bahut du cloître est délimité aux angles par des piliers. Chaque côté présente neuf arcades brisées soutenues par huit colonnettes doubles de marbre, aux chapiteaux à feuilles plates ornés de motifs variés : coquilles, palmiers, fleurs de lys, palmettes, pomme de pin… Au 14e siècle, un étage supérieur a été construit : seul celui de la galerie nord a subsisté ; ses arcades sont en plein cintre et les chapiteaux de ses colonnettes ont un […]
« D’abord oppidum défensif (place forte en hauteur) situé à la frontière méridionale du duché normand de Guillaume le Conquérant, vainement assiégé par les Plantagenêt en 1136 et détruit au début de la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit dans la vallée au milieu des étangs entre Maine et Normandie par les seigneurs de Carrouges qui se le virent confisquer pour insurrection par le roi d’Angleterre. Jean de Carrouges (IV), à l’origine du château dont subsiste le donjon, était chambellan du comte Pierre II d’Alençon et devint chevalier d’honneur du roi Charles VI à la suite d’un duel judiciaire où il avait mis en jeu sa vie pour sauver son honneur et celui de son épouse Marguerite de Thibouville, laquelle avait été violée pendant son absence. Lui et ses hoirs se tiendront aux côtés des rois de France pendant la durée de la guerre de Cent Ans et contribueront à bouter les Anglais hors du royaume. L’histoire du château de Carrouges se poursuit jusqu’au XXe siècle. D’abord devenu une place forte assiégée par les Plantagenêt puis reconstruit après la guerre de Cent Ans, le nouveau château fut remonté au XVe siècle par Jean Blosset, seigneur du lieu et grand […]
HISTOIRE Le château d’Aulteribe bâti à la fin du Moyen Âge fut remanié et restauré dans la deuxième moitié du XIXème siècle. En 1954, le Marquis de Pierre légua à la Caisse nationale des monuments historiques et des Sites, le château d’Aulteribe et ses collections. Meubles, tapisseries des Flandres et d’Aubusson, tableaux des XVIIème et XIXème siècles, porcelaines de Chine, cartels… forment un ensemble décoratif d’une très grande qualité. Ce château du XVème siècle, largement restauré au XIXème siècle, est situé à proximité de la voie romaine qui reliait Lezoux au Puy. Aujourd’hui, c’est une étonnante composition d’architecture médiévale et romantique. Il renferme d’impressionnantes collections mobilières d’une grande richesse dont cinq superbes tapisseries des Flandres exécutées d’après des cartons de Téniers. LA RESTAURATION ROMANTIQUE À partir de 1833, le château médiéval, qui avait conservé son aspect médiéval, subit d’importantes modifications dans son aspect et sa structure. Henriette Onslow et Joseph de Pierre entreprirent de “rajeunir” l’ancienne forteresse dans le goût romantique et la dotèrent d’une très riche collection de meubles et d’œuvres d’art. En 1954, le marquis Henri de Pierre légua à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites le château d’Aulteribe et ses collections : meubles, tapisseries […]
La première partie des nouveaux espaces muséographiques du Musée des plans-reliefs, dont l’aménagement a été confié à Wladimir Mitrofanoff (architecte) et Christian Germanaz (muséographe), a été inaugurée en 1997. 28 plans-reliefs des fortifications de la Manche, du littoral atlantique, des Pyrénées et de la Méditerranée sont ainsi exposés, servis par un dispositif muséographique très sobre, conçu à partir de deux critères essentiels : 1) la mise en sécurité des plans-reliefs : les matériaux utilisés pour la réalisation des maquettes (carton, papier, soie, sable) sont très fragiles et ne supportent ni l’humidité ni la lumière. Les plans-reliefs sont donc aujourd’hui exposés dans des vitrines climatisées avec un éclairage en fibre optique ne dépassant pas 50 lux. 2) la qualité de la présentation des maquettes : la présentation par grandes zones géographiques des plans-reliefs permet de retrouver le concept de galerie, telle qu’elle existait depuis la présentation de la collection au Louvre. Elle permet aussi de mettre en évidence la notion de frontière militaire, tout en rappelant les caractéristiques stratégiques de chaque région. Le dispositif pédagogique autour des maquettes comprend des notices descriptives et historiques, des plans de situation et des photographies comparatives légendées. Il est complété par une politique d’accueil dynamique […]
Le Palais-Royal est un domaine appartenant à l’État et administré par le Centre des monuments nationaux ; il est composé d’un vaste ensemble comprenant le palais, le jardin et les logements donnant sur le jardin. Le Domaine national du Palais-Royal est classé Monument Historique depuis 1994. De la demeure que fait édifier le Cardinal de Richelieu au Palais-Royal d’? aujourd’hui, le domaine a connu de nombreuses transformations architecturales. Le Palais-Royal a été le témoin des évènements les plus marquants de l’histoire de France. Cette « petite ville » a toujours conservé une particularité qui lui est propre : l’alliance de lieux dévolus les uns au pouvoir, les autres à l’agrément. Le théâtre y tient d’ailleurs une place importante et l’art contemporain y a fait son entrée en 1985. Le Palais-Royal est une magnifique illustration de l’architecture palatiale et civile de la fin du XVIIIe siècle. Témoin des évènements les plus marquants de l’histoire de France, cette « ville dans la ville » a toujours présenté cette caractéristique : l’alliance de lieux dévolus les uns au pouvoir, les autres à l’agrément. Au XVIIIe siècle, le jardin sera l’une des promenades les plus en vogue du tout Paris, qui vient chercher sous […]
Lorsque le 6 mars 1881, François Daleau (1845-1927), archéologue, ethnologue, anthropologue, préhistorien de Bourg, découvre la grotte de Pair-non-Pair, il ne sait pas encore qu’il vient de découvrir un site majeur de la préhistoire. Située sur le territoire de la commune de Prignac et Marcamps, sur la rive gauche du Moron, affluent de la Dordogne, cette petite cavité d’une quinzaine de mètres de longueur, est creusée dans un massif calcaire à astéries. Elle est orientée selon un axe nord-ouest/sud-est avec l’entrée au sud-est. Remplie jusqu’à soixante centimètres de la voûte par une riche couche archéologique, ce gisement préhistorique va nécessiter un travail de fouille gigantesque, stupéfiant de précision pour cette fin du XIXe siècle. L’étude des milliers d’outils en silex, os et ivoire et des restes fauniques va démontrer une occupation de plusieurs cultures préhistoriques successives : Moustérien (- 80 000 ans), Châtelperronien (- 35 000 ans), Aurignacien (- 30 000 ans) et Gravettien ( -25 000 ans). Mais c’est surtout la mise au jour des gravures pariétales vieilles de trente mille ans, cachées aux yeux du fouilleur par les sédiments des derniers occupants et apparaissant au fur et à mesure du déblaiement de la grotte qui va donner à […]
L’histoire de la Cathédrale Saint-Jean : A l’époque romane, au XIIème siècle, sont élevés la nef, les bas-côtés et l’étage inférieur du choeur, tourné vers l’occident. Bâtie vraisemblablement entre 1127 et 1161, la cathédrale s’apparentait à des édifices de Moselle et de Lorraine et reprenait le plan d’un édifice carolingien à deux absides opposées, érigé au même emplacement au IXème siècle. En 1212, un incendie détruisit les charpentes. C’est alors que la nef et les bas-côtés furent voûtés et que l’on refit la partie supérieure du choeur ainsi qu’un nouveau clocher. Au XVIIIème siècle, en 1724, le clocher s’effondra, endommageant le contre-choeur qui fut reconstruit. Décoré par le célèbre architecte parisien Boffrand, il comporte de très belles toiles du XVIIIème siècle et servit alors au culte d’un saint suaire, très vénéré en Franche-Comté du XVIème siècle à la Révolution. L’architecture : Le plan de la Cathédrale Saint-Jean, sans transept, avec ses trois vaisseaux et ses deux absides opposées, est celui de la Cathédrale carolingienne, à laquelle elle s’est substituée. Comme la Cathédrale carolingienne, la Cathédrale Saint-Jean possède deux absides. L’abside principale, tournée vers l’occident, montre, tout comme la nef, des parties romanes remaniées à l’époque gothique, tandis que l’abside orientale […]
L’abbaye Saint-Sauveur de Charroux est fondée à la fin du 8e siècle et placée sous la règle de saint Benoît. Protégée par les souverains carolingiens et richement dotée, elle devient rapidement un important centre monastique. Abritant de nombreuses reliques – dont une de la Vraie Croix -, elle est également un lieu de pèlerinage. En 989, elle accueille le premier concile (réunion d’évêques) consacré à la « paix de Dieu ». En ces temps de guerres féodales, l’Église tente de protéger les personnes (et les biens) de la violence des seigneurs en menaçant ces derniers d’excommunication s’ils ne respectent pas les décisions des conciles. Au 11e siècle, le monastère semble connaître un grand rayonnement. En 1017, commencent les travaux d’une nouvelle église, ruinée par un incendie en 1048. La construction d’un vaste édifice est entreprise quelques temps après. Le plan choisi, original, associe une église avec nef, transept et chœur, à une rotonde (édifice de plan centré) construite à l’emplacement de la croisée du transept. La rotonde est particulièrement développée. Elle est constituée d’une tour-lanterne octogonale entourée de trois déambulatoires (couloirs) circulaires ; la tour s’élève sur une crypte où sont déposées les reliques. Ce plan devait faciliter les processions […]
L’existence d’une communauté chrétienne à Amiens n’est pas attestée avant le IVe siècle. Lors des incursions barbares sur la Picardie en 407, on sait qu’un premier temple a été détruit. L’évangélisation de la Gaule allant grand train dès le Ve siècle, les sources historiques indiquent qu’un deuxième monument – bâti à l’emplacement de l’actuelle cathédrale – remplaça le premier. À la suite d’un incendie dévastateur, une cathédrale romane est érigée entre 1137 et 1152. C’est dans ses murs que Philippe Auguste épouse la princesse danoise Ingeburge en 1193. En 1206, le chef de saint Jean-Baptiste, pris à Constantinople, prend place dans la cathédrale et accroît notablement son prestige. Il s’en suit l’institution de l’un des plus importants pélerinages du nord de la France au Moyen Âge et une source de revenus pour le chapitre. L’édifice étant détruit par le feu en 1218, les plans d’une gigantesque cathédrale gothique sont dressés aussitôt. Le chantier démarre dès 1220. Il sera terminé cinquante ans plus tard. On commença par le transept, puis la nef (1240), et enfin le chevet (vers 1269). Un bâtiment de cette taille ne pouvait s’en tirer sans dommages : incendies, tempêtes, explosion d’un moulin à poudre en 1675, ou […]
Le cairn de Barnenez est situé sur la commune de Plouézoc’h dans le Finistère. Il est construit sur le socle rocheux qui forme la presqu’île de Kernéléhen sur la rive droite de l’embouchure de la rivière de Morlaix. En 1954, un entrepreneur chargé de construire une route alla sans scrupule piocher dans l’importante réserve que constituait ce monument. P.R. Giot alors directeur des antiquités de Bretagne put rapidement faire classer ce monument le sauvant de la destruction. Des fouilles furent entreprises de 1955 à 1968 et le monument fut restauré. Le cairn mesure 70 mètres de long, de 16 à 28 mètres de large et 6 mètres de haut. Sa hauteur d’origine qui reste inconnue, aurait pû atteindre 8 mètres. Il abrite 11 dolmens noyés dans une architecture en pierre sèche qui atteint parfois un bon niveau de complexité. Sa construction eut lieu en deux temps. La plus ancienne partie située à l’Est comprend 5 chambres à couloir; l’ensemble le plus récent accolé au tumulus initial englobe les 6 autres dolmens. Chaque dolmen fut fouillé et numéroté d’Est en Ouest de A à J. Le tumulus le plus récent comprend les dolmens A, B, C, D, E, F et le […]
Majestueuse et paisible, l’Abbaye étend ses splendides bâtiments au fond de la vallée du Bec, cette petite rivière qui lui a donné son nom. Troisième et dernière implantation de la communauté fondée par Herluin en 1034, les moines s’y installèrent en 1073. Commença alors au long des siècles une lente succession de constructions, de destructions, d’agrandissements divers, dont les bâtiments actuels ne sont que la dernière étape réalisée pour sa plus grande partie aux XVIIème et XVIIIème siècles. Détruite entre 1809 et 1811 et vendue comme carrière à pierres, l’ancienne église abbatiale dont les vestiges laissent deviner l’ampleur, était en fait la sixième qui avait été bâtie depuis la fondation de l’Abbaye par Herluin. Pierre de la Cambe, 17ème abbé du Bec, posa la première pierre de cette église en 1275. En 1325, l’église était terminée, mais elle ne fut dédiée qu’en 1345 sous l’invocation de Notre-Dame. Elle demeura dans son intégrité jusqu’en 1591, date à laquelle la majeure partie de la nef s’écroula et ne fut jamais relevée. En 1640, on rasa ce qui subsistait du grand portail occidental et on éleva une façade classique à l’entrée des deux travées de la nef subsistantes. C’est l’état de l’église que […]
L’âme du monument : Bâtie sur un îlot rocheux, L’Abbaye de Montmajour est classée patrimoine de l’Unesco, située à 2 kms du centre ville d’Arles, elle symbolise une extraordinaire prouesse de l’architecture romane, gothique et classique. Deux ensembles monastiques édifiés du XIe au XVIIIe siècles constituent l’Abbaye de Montmajour, cœur de la vie d’une communauté de moines bénédictions. Dans le cadre des Rencontres de la Photographie d’Arles, l’été, l’Abbaye de Montmajour accueille des expositions. Le monument : Les moines bénédictins fondèrent l’abbaye de Saint-Pierre en 948 sur le «Mont Majour» (la grande montagne). Ils édifièrent ces deux ensembles monastiques de façon avoir une position dominante sur la plaine au nord-est d’Arles. Le monastère de Saint-Pierre fut le premier à être construit du Xe au XVe siècle. La plupart des bâtiments existent encore, L’Ermitage Saint-Pierre datant des Xe et XIe siècle a été en partie aménagé dans le rocher sud (fermé aux visiteurs pour des raisons de sécurité). Le style du premier âge roman est reconnaissable par ses chapiteaux. Au sommet de la colline et autour de la chapelle funéraire Sainte-Croix datant du XIIe siècle, on peut y admirer la nécropole rupestre qui fut aménagée. La crypte est une véritable église […]
Du siège du pouvoir au Musée de l’Histoire de France. Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l’humanité, le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa la Cour et le gouvernement de la France en 1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y sont succédé, embellissant chacun à leur tour le Château. Galerie des Glaces, Grands Appartements du Roi, Musée de l’Histoire de France : au fil des siècles, le château de Versailles, siège du pouvoir jusqu’en 1789, n’a cessé de se déployer. Il n’est au départ qu’un modeste château construit par Louis XIII pour la chasse. C’est cet emplacement qui sera néanmoins choisi par Louis XIV pour construire le palais que nous connaissons aujourd’hui, symbole de l’absolutisme royal et incarnation de l’art classique français. Dans les années 1670, Louis XIV fait notamment aménager les Grands Appartements du Roi et de la Reine. La réalisation la plus emblématique de ces espaces, lieux de parade et de réception par excellence, reste la galerie des Glaces imaginée par Mansart. Au siècle suivant, les agrandissements […]
-L’origine du nom de Malmaison serait liée à l’existence d’un repaire d’envahisseurs normands exerçant des razzias sur les environs. Cette “Mala domus” (mauvaise maison) apparaît dans les textes pour la première fois en 1244. Une demeure seigneuriale est mentionnée au XIVe siècle sous le nom de La Malmaison. -En 1390, la terre est achetée par Guillaume Goudet sergent d’armes de Charles VI et reste dans sa descendance jusqu’en 1763, par les familles Dauvergne, Perrot et Barentin. A partir de 1737, le château est loué à de riches financiers qui y reçoivent une société choisie. -En 1763 la terre passe au fils du chancelier d’Aguesseau puis en 1771 à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay riche banquier du royaume. Madame du Molay y tient un salon littéraire où elle reçoit l’Abbé Delille, Mme Vigée-Lebrun, Grimm et Bernardin de Saint-Pierre. -La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu’ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte pour une somme de 325 000 francs. Cet achat est confirmé par Bonaparte à son retour d’Egypte et il devient ainsi le véritable propriétaire du domaine. De 1800 à 1802 ce petit château devient avec les Tuileries le siège du gouvernement de la France où […]
Le Musée des arts et métiers peut être considéré comme l’un des plus anciens musées techniques et industriels au monde. Son histoire est intimement liée à celle du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), dont il est l’une des composantes. Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public national à caractère scientifique, culturel et professionnel, constitué sous la forme d’un « Grand établissement », sous la tutelle du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il assure plus particulièrement des missions de formation supérieure continue tout au long de la vie, de recherche et de diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique. Depuis 1794, les collections se sont enrichies de nombreux apports, précieux témoins de l’évolution des savoirs scientifiques et du progrès technique. Le musée conserve aujourd’hui une exceptionnelle collection, remarquable tant par son ampleur (près de 80 000 objets et 15 000 dessins) que par la diversité des thématiques couvertes. Le parcours de visite du musée en propose l’exposition, organisée en sept sections (instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports) et permet de découvrir l’un des lieux les plus atypiques, l’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs ayant été consacré par […]
Le Palais de la Porte Dorée est située à l’Est de Paris, dans un ensemble Arts-Déco exceptionnel classé monument historique. Laprade, Ducos de la Haille, Janniot, Sube, Prouvé, Ruhlmann… autant de grands noms qui ont signé l’architecture, la décoration et les aménagements du bâtiment. Son histoire remonte à l’Exposition internationale de 1931 : sa vocation première fut d’être un musée des colonies, devant représenter les territoires, l’histoire de la conquête coloniale et l’incidence de celle-ci sur les arts. L’ancienne Salle des fêtes et les salons de réception du Maréchal Lyautey, Commissaire général de l’exposition, et de Paul Reynaud, Ministre des colonies, témoignent encore aujourd’hui de ce passé. Depuis son ouverture en 1931, l‘Aquarium tropical de la Porte Dorée s’attache à présenter la faune aquatique des régions tropicales. En plus de 80 ans, les collections présentées dans les différents aquariums ont pour objet de sensibiliser les visiteurs à la richesse et la diversité du monde aquatique et l’importance qu’il représente. Bien entendu le message pédagogique évolue parallèlement à l’accroissement des connaissances scientifiques, techniques et environnementales sur ce milieu spécifique. La collection, qui compte environ 5 000 animaux et 300 espèces, s’adapte en permanence pour illustrer les thèmes développés dans l’Aquarium. Le […]
En 1969, le Président Georges Pompidou décide d’affecter le plateau Beaubourg à la construction d’un centre culturel pluridisciplinaire d’un type entièrement nouveau. Il s’agit alors d’une nouvelle impulsion donnée à plusieurs projets que le futur centre culturel est appelé à rassembler : la construction, au centre de Paris, d’une bibliothèque de lecture publique accessible au plus grand nombre ; la réhabilitation du musée national d’art moderne (MNAM), installé trop à l’étroit dans l’une des ailes du Palais de Tokyo ; le projet d’un centre de création musicale (IRCAM) organisé selon les vues du compositeur français Pierre Boulez. Outre la création d’une nouvelle bibliothèque et le transfert du musée, le projet englobait les activités du Centre d’art contemporain, installé rue Berryer et l’équipe qui, autour de François Mathey, avait développé, au sein du musée des Arts Décoratifs, une politique dynamique d’expositions d’art contemporain. Les visites et les ateliers destinés aux groupes se déclinent avec ou sans la présence d’un conférencier et proposent une initiation à l’art et à la création des 20e et 21e siècles. Visitez le musée, les expositions, l’Atelier Brancusi… Découvrez la richesse architecturale du bâtiment conçu par Renzo Piano et Richard Rogers ou participez aux ateliers et parcours […]
Au pied de la chaîne des Alpilles, les vestiges de la ville de Glanum datent de deux périodes : gallo-grecque (IIe-Ier siècles av. J.-C) et gallo-romaine (fin du Ier siècle apr. J.-C). Son urbanisme, d’importants monuments civils et religieux et sa vocation de sanctuaire en font un des sites les plus évocateurs de l’Antiquité. « La fondation de la ville de Glanum remonte au premier âge du fer, avec un aménagement de pente au-dessus d’une source que l’on suppose avoir été très tôt un lieu de culte (associé au dieu Glan ou Glanis). De plus, les falaises des vallons escarpés des Alpilles formaient des remparts naturels, ce qui était à l’époque un atout défensif. La ville se développe considérablement au cours du IIe siècle av. J.-C. après une longue stagnation de deux siècles. En effet, dès le IVe siècle av. J.-C., le rapide développement de la ville d’Arles attire les forces vives de toute la région et des Alpilles. Mais la première moitié du IIe siècle av. J.-C. marque l’arrêt de l’expansion arlésienne et, peu à peu, les élites locales se disséminent de part et d’autre, ce qui va participer au fort développement de Glanum. Le sanctuaire est protégé par […]
En 1928 Le Corbusier conçoit une maison de week-end pour la famille Savoye nommée « les heures claires ». Le Corbusier y applique les « cinq points d’une architecture nouvelle » : les pilotis, le toit-jardin, le plan libre, la façade libre et la fenêtre en bandeau. Selon Le Corbusier, c’est à la fois une « machine à habiter » par l’adaptation des pièces à leurs fonctions et une « machine à émouvoir » par l’harmonie des formes et les jeux de lumière. Aujourd’hui, des artistes sont régulièrement invités à se confronter à ses volumes. Le service éducatif de la Villa Savoye propose une palette d’activités variée pour permettre à des élèves de l’école primaire au lycée de venir rencontrer, découvrir, explorer la Villa Savoye. Les approches sont nombreuses, et peuvent s’adapter en fonction du niveau de la classe ou à la demande de l’enseignant. La visite peut s’inscrire dans une approche par les “arts de l’espace” (architecture, urbanisme…), ou explorer davantage les “arts du quotidien” (mobilier et objets d’arts), voir ceux du spectacle vivant. Pour que chacun puisse vivre une visite enrichissante et adaptée, qui aiguisera la curiosité des élèves pour le patrimoine et favorise l’interdisciplinarité. Ainsi le service […]
Les activités proposées par le service éducatif du château de Vincennes permettent de découvrir l’architecture d’un château fort mais aussi les aspects de la vie quotidienne et les arts au Moyen Âge. Elles s’adressent aux groupes scolaires et extrascolaires et peuvent être adaptées aux enfants en situation de handicap. « Le simple pavillon de chasse, aménagé par Louis VII vers 1150 dans la forêt de Vincennes, devint une résidence royale (manoir de villégiature) en 1180 sous le règne de Philippe Auguste. Saint Louis achève la Sainte-Chapelle et, le 15 mars 1270, part du château pour une croisade dont il ne reviendra pas. Le château est réaménagé au XIVe siècle principalement par Charles V. Au milieu du Moyen Âge, Vincennes fut plus qu’une forteresse militaire : Philippe III (en 1274), lors de ses secondes noces, s’y marie et deux rois du XIVe siècle y moururent : Louis X (1316) et Charles IV (1328). Vers 1337, Philippe VI de Valois décida de fortifier le site en construisant un donjon à l’ouest du manoir. Charles V naquit dans cette forteresse, en fit sa résidence, le siège de son gouvernement et de sa haute administration. Il fit effectuer les travaux décidés par Philippe VI, […]
Situé au coeur du Valois, cerné de collines et de forêts, le château de Pierrefonds est un riche témoin de l’art médiéval de la fin du Moyen Âge et de la vie sous le Second Empire. Il est considéré également comme un chef-d’oeuvre de Viollet-le-Duc qui sut, à la fin du XIXe siècle, tout en interprétant les formes du passé, faire preuve de créativité et d’originalité autant dans le domaine de l’architecture que du décor intérieur. « En 1392, à la mort de son père Charles V, Louis d’Orléans reçoit en apanage le comté de Valois, plusieurs châtellenies, dont Pierrefonds, et le duché de Touraine. En 1406, le roi érige le comté en duché, y incluant entre autres Pierrefonds. En 1396, Louis d’Orléans entreprend la reconstruction quasi totale du château, l’architecte n’en est pas connu, bien qu’on puisse sans doute attribuer l’édifice à Raymond du Temple. Le chantier fut dirigé par le maître des œuvres de la châtellenie de Senlis Jean le Noir, et supervisé après la mort de Raymond du Temple par le maître général des œuvres du duché Jean Aubelet. Les travaux s’interrompirent après l’assassinat du duc en 1407, alors que les logis bordant la cour ne comportaient […]
Edifié au XIIIe siècle par Enguerrand III et transformé en palais seigneurial au XIVe par Enguerrand VII, le château de Coucy était considéré comme l’une des plus grandes forteresses de l’Occident médiéval. Devenu ensuite propriété royale, il sera démantelé au XVIIe siècle au moment de la Fronde puis transformé en carrière de pierres. Au XIXe, Viollet-le-Duc entreprendra alors sa préservation. En 1917, l’armée allemande détruira ses cinq énormes tours. Les impressionnantes ruines qui demeurent de nos jours sont l’occasion d’un parcours à travers l’histoire et le temps, l’élève alliant observation et imagination pour se représenter ce que pouvait être ce fabuleux château. « La première mention d’un château à Coucy date de 920 : il s’agit d’une simple motte castrale édifiée par Hervé, l’évêque de Reims. En 1079, c’est Albéric (ou Aubry) qui s’empare de ce premier château, et devient le fondateur de la dynastie des sires de Coucy. La ville de Coucy est affranchie du pouvoir seigneurial en 1197. Enguerrand III de Coucy, reconstruit, entre 1225 et 1230, le château dont les ruines sont encore visibles actuellement. Voulant rivaliser avec les rois de France, il a dépensé une fortune énorme dans la construction de ce château au donjon colossal […]
Situé à environ un mille nautique de Marseille, le Château d’If, perché sur un îlot calcaire de 3 hectares, se dresse depuis le XVIe siècle, époque à laquelle François Ier décida de faire édifier une forteresse pour défendre le royaume de France des invasions étrangères par voie de mer. Le château qui, par sa force de dissuasion, ne fut jamais attaqué. La situation géographique du château et son architecture en faisaient une prison idéale d’où il est impossible de s’échapper excepté le légendaire Edmond Dantés, Comte de Monte Christo, héros de l’œuvre littéraire mondialement connue d’Alexandre Dumas. La fonction carcérale du château d’If a débuté quelques années seulement après la fin de sa construction, au milieu du XVIe siècle. Le premier prisonnier fut vraisemblablement le chevalier Anselme en 1580, accusé de complot contre la monarchie. Des fils de famille ont également séjourné à If, emprisonnés sur lettre de cachet dont le plus célèbre fut Mirabeau enfermé en 1774 à la demande de son père. Après les opposants au pouvoir royal, les cellules ont abrité de nombreux protestants, incarcérés après la révocation de l’édit de Nantes. En deux siècles le château a enfermé 3500 protestants, laissant des traces de leur présence […]
La basilique cathédrale de Saint-Denis est la nécropole des rois de France. Sa construction entreprise par l’abbé Suger, en 1135, prend fin sous Saint Louis au XIIIe siècle. Premier chef d’oeuvre gothique, la basilique abrite plus de 70 gisants (Dagobert Ier, Pépin le Bref, François Ier etc.) sculptés du XIIe au XVIe siècle. Les thèmes de la sculpture, de l’architecture, du vitrail, de l’image et du jardin au Moyen Âge y sont développés par le biais de l’expérimentation, et permettent d’appréhender le monument notamment comme oeuvre d’art. « En 1805, Napoléon Ier fixa le nouveau destin de l’édifice : symbole de la continuité du pouvoir monarchique, il deviendrait le mémorial des quatre dynasties ayant régné sur la France. Le 20 février 1805, il demandait qu’on lui fît connaître l’état de l’abbatiale et deux jours plus tard que le ministère de l’Intérieur procédât à sa restauration. En 1805, Jacques-Guillaume Legrand reçoit la charge de restaurer l’ancienne église abbatiale de Saint-Denis. Son premier travail a été de rétablir la couverture de l’abbatiale qui avait été supprimée en 1794 pour récupérer le plomb, et les vitraux. Il découvre pendant les travaux deux corridors de la crypte carolingienne. Il va diriger les travaux jusqu’à […]
L’abbaye du Thoronet, fondée en 1146 par les moines de Tourtour dans un site très sauvage du Var est la plus austère des trois sœurs cisterciennes de Provence (Le Thoronet, Silvacane et Sénanque). Dépourvue de tout décor sculpté, son harmonie repose sur le jeu des volumes architecturaux dans un style roman très géométrique. Relevée de ses ruines, elle a retrouvé son apparence d’origine grâce à d’importants travaux de restauration. Ce lieu chargé d’une forte identité historique et spirituelle invite par son dépouillement au silence et à une réflexion sur le sens du sacré. « L’abbaye du Thoronet a été fondée en 1160 en Provence, pour une communauté de vingt moines seulement, sans compter les frères lais, à une époque où celle-ci relevait du Saint-Empire romain germanique sous l’autorité de Frédéric Ier Barberousse (1152-1190). L’empire s’étendait alors de la Bohême au Rhône. Le Thoronet constitue la première présence cistercienne dans cette région. Mais, avant de fonder l’abbaye du Thoronet, C’est de l’abbaye de Mazan (Ardèche) que Paulin, son premier abbé, et 12 moines installent une communauté, le 14 avril 1136, sur la commune de Tourtour, à l’Abbaye de Florièyes, à une journée de marche au nord-ouest de l’actuel site du Thoronet. […]
La place forte de Mont-Dauphin dominant les vallées du Guil et de la Durance témoigne de la puissance de Louis XIV. Cet ensemble défensif, créé par Vauban, en 1693, est un exemple d’architecture militaire classique d’une grande homogénéité. Mont-Dauphin fut conçu comme un modèle de ville de garnison moderne implantée dans une zone de montagne. Les thèmes de l’architecture, de l’habitat et de la vie quotidienne au XVIIIe siècle, sont appréhendés par les élèves dans un environnement géographique et paysager de montagnes et de vallées transfrontalières. Vauban, ingénieur de guerre et visionnaire. Sébastien Le Preste, marquis de Vauban (1633-1707), est Commissaire général des fortifications de Louis XIV. Il est l’artisan du « pré carré » du roi, mettant le royaume à l’abri d’une double ligne de fortifications le long des frontières. On lui doit la réalisation ou l’amélioration de plus de 300 places fortes, mais aussi de nombreux mémoires sur la politique intérieure et extérieure de la France. Un instrument de dissuasion. Suite au raid effectué en 1692 par Victor-Amédée de Savoie, Vauban propose d’améliorer la défense de la frontière des Alpes. La place est nommée Mont-Dauphin en l’honneur du fils du roi, le Grand Dauphin. Terminée en 1704, elle […]
L’ancien palais archiépiscopal et les parties hautes de la cathédrale de Reims sont deux lieux atypiques et emblématiques. Bombardés et reconstruits après l’incendie de 1914, ce sont des sites privilégiés pour observer et comprendre l’architecture et la sculpture de Notre-Dame de Reims dont quelques oeuvres majeures sont visibles au palais du Tau, tout comme une large collection de tapisseries et le trésor historique du sacre royal. « À l’emplacement actuel de la cathédrale, l’évêque fondateur Nicaise fait bâtir une église dédiée à Notre-Dame au début du Ve siècle et s’installe dans une villa gallo-romaine contiguë, dont des vestiges ont été retrouvés lors de fouilles dans la salle basse du palais actuel. Cette église est le lieu du baptême de Clovis par l’évêque de Reims Remi vers 500 et devient de 816 à 1825 le lieu du sacre de la plupart des rois de France. Le palais du Tau fut le lieu de résidence de rois pour leur sacre, et la salle du Tau accueillait le banquet royal à l’issue de la cérémonie. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives La fabrique du vitrail À l’époque médiévale et gothique, le vitrail atteint son apogée et les grandes roses magnifient les cathédrales. Découverte de […]
Cette maison forte du XVe siècle a été agrémentée de galeries Renaissance et d’un logis au XVIIe siècle. Le comte Roger Bussy de Rabutin, auteur de l’ « Histoire amoureuse des Gaules » et exilé par Louis XIV, a exprimé sur les murs ses ressentiments à l’égard du roi et la nostalgie de sa vie passée. Il a rassemblé dans les pièces de réception une riche collection de portraits, véritable abrégé de l’histoire ancienne et moderne agrémentée de ses formules caustiques. De vastes jardins à la française permettent d’appréhender le monument dans son environnement. « Le plus célèbre propriétaire des lieux fut le comte de Bussy Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693), général des armées royales du roi Louis XIV, courtisan de la cour de France, philosophe et écrivain épistolaire, pamphlétaire, satirique et libertin et membre de l’Académie française. À Pâques 1659, le comte de Bussy-Rabutin prend part à une orgie dans son château de Roissy, où il médit outrageusement et scandaleusement sur les mœurs de la cour, sur le roi et sur la famille royale (décrit plus tard dans son œuvre « Histoire amoureuse des Gaules »). Il est alors condamné, trois mois plus tard, à un premier exil de la […]
Fondée en 910, l’abbaye bénédictine de Cluny connut un rayonnement sans pareil dans l’Europe médiévale. La richesse de sa sculpture, les vestiges de son abbatiale, la plus grande du Moyen Âge, ses bâtiments conventuels considérables du XVIIIe siècle témoignent de l’influence artistique et culturelle qu’exerça l’ordre Clunisien sur l’occident. L’abbaye propose une ouverture à la culture médiévale et au monde monastique (architecture, statuaire, iconographie, calligraphie, héraldique, fresque), sous forme d’ateliers. « L’abbaye constituait un foyer intellectuel et culturel important du Xe au XIIe siècle : c’est Odon qui rassembla les premiers manuscrits de la bibliothèque en rapportant des livres provenant de Saint-Martin de Tours. Les ouvrages conservés à Cluny se multiplièrent rapidement grâce à l’activité du scriptorium : on en connaît le nombre (570) grâce au grand catalogue (XIe et XIIe siècles). La bibliothèque conservait des oeuvres patristiques et des maîtres carolingiens, parmi lesquels Jean Scot Erigène. Sous l’abbatiat de Pierre le Vénérable, elle était plus importante que celle du Mont Cassin, en Italie. On pouvait y trouver des textes latins (Tite-Live, Ovide, Cicéron), mais aussi des livres de médecine ou de musique. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Visite adaptée Une découverte de l’histoire de l’abbaye et de son architecture. […]
Érigé au début du XVIIIe siècle, par un financier du roi, Paul Poisson de Bourvallais, au coeur d’un vaste domaine, le château de Champs-sur-Marne est l’exemple même de la maison de plaisance. Acheté en 1895, par un riche banquier, le comte Louis Cahen d’Anvers, le château est restauré par l’architecte Walter Destailleur dont le père Hippolyte fit construire un hôtel particulier pour les Cahen d’Anvers dans un style Louis XIV au 2, rue de Bassano à Paris. Le parc est recréé par Henri Duchêne et son fils Achille, tenants d’un retour à la tradition du jardin à la française.Restauré entre 2006 et 2013, le château présente l’état d’une demeure du XVIIIe siècle telle que la concevait un riche bourgeois de la Belle époque. « Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu’en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d’Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d’être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l’Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, […]
Le château de Villeneuve-Lembron offre une surprenante succession de fresques et de décors peints du Moyen Âge à la Renaissance. La vivacité de l’imaginaire médiéval revit grâce à ces peintures contant la légende de la Chicheface et de la Bigorne ou celle représentant une ville portuaire d’Orient et probablement réalisée d’après des souvenirs de voyage du maître des lieux. Par ailleurs, les décors fourmillent de récits mythologiques, tandis que les tumultes d’une bataille animent le plafond de la salle des Gardes. « Le château de Villeneuve-Lembron fut édifié à la fin du XVe siècle pour Rigaud d’Aureille, bailli des montagnes d’Auvergne, maître d’hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier et ambassadeur auprès de Maximilien d’Autriche. La terre de Villeneuve échut au début du XVIe siècle à la famille des Montmorin. Gaspard de Montmorin ajouta au charme du château des décors peints dont on peut encore voir de remarquables témoignages dans la salle d’apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives A la découverte de l’héraldique, “science du blason” En suivant le seigneur de Villeneuve, les enfants découvrent l’héraldique : histoire, termes, règles. Au terme d’un parcours jalonné de 7 […]
Les ruines majestueuses et romantiques de l’abbaye bénédictine de La Sauve Majeure édifiée entre les XII et XIIIème siècles s’élèvent au dessus du petit village de La Sauve Majeure. Les vestiges de l’édifice offrent encore les principaux éléments architecturaux qui permettent de découvrir l’architecture romane et gothique. La sculpture romane, particulièrement remarquable du chevet, a traversé les siècles sans dommage et illustre toute la richesse formelle et sémantique de la production sculptée de cette période. Le musée lapidaire complète cet ensemble avec des vestiges retrouvés et conservés sur place. « L’abbé construit alors une première église abbatiale. Avec l’appui du duc Guillaume VIII d’Aquitaine (1023-1058-1086), avec le soutien du pape Grégoire VII (1015/1020-1073–1085) et grâce à de généreux donateurs et protecteurs parmi lesquels les rois de France et d’Angleterre, l’abbaye prospère rapidement. Elle se trouve sur la route de Compostelle et sert de point de départ régional pour le pèlerinage. L’abbé Gérard y est enterré à sa mort en 1095. Pierre Ier d’Amboise, élu septième abbé de cette abbaye, en 1126, demanda à Rome la canonisation pour l’abbé Gérard mais il fallut attendre 1197 pour que le pape Célestin III le canonise. Elle passe sous la tutelle des rois d’Angleterre […]
Au Puy-en-Velay, juché sur un tertre volcanique, découvrez l’un des plus beaux cloîtres romans d’Europe, célèbre pour ses arcades polychromes et ses remarquables chapiteaux. « Le cloître : De forme rectangulaire, ses galeries sont voûtées d’arêtes. Datant du XIIe siècle, il est de style roman, mais a été restauré entre 1850 et 1857 par les architectes Viollet-le-Duc et Mallay. On ne peut s’empêcher d’évoquer l’architecture arabe en Espagne lorsqu’on voit cette mosaïque polychrome de losanges rouges, ocre, blancs ou noirs qui décore ses arcs. Ici, la lave calcinée se marie au grès blanc. La brèche basaltique a pris avec le temps une coloration rose ou mordorée qui fait ressortir l’incrustation de briques de diverses tonalités. C’est cette richesse incomparable qui a fait écrire à Émile Mâle que la magnificence de cette ornementation peut rivaliser avec celle de Cordoue ou de Grenade. Les galeries prennent jour sur le préau au moyen de grandes arcades en plein cintre reposant sur des piliers carrés, dont les quatre côtés sont garnis de colonnes monolithes dégagées. Celles placées sur les faces latérales des piliers supportent un deuxième arc s’insérant sous les arcades, tandis que celles de l’intérieur servent d’appui aux voûtes des galeries. On compte […]
Ce château du XVIIe siècle domine la bastide de Cadillac. Grand château d’apparat construit par le duc d’Epernon, avec cour d’honneur et jardin, ses intérieurs ont conservé cheminées monumentales, tapisseries et plafonds peints. Marqué par plus de cent ans d’occupation carcérale, ce lieu qui fut centre de détention pour femmes du début du XIXe siècle aux années 1950, décline aujourd’hui sa double histoire de château d’apparat et de château-prison. « Le château est construit dans la ville du même nom sur la demande de Jean-Louis de Nogaret de la Valette (1554-1642), fait premier duc d’Épernon. Il incarne la toute-puissance de ce cadet de Gascogne, devenu l’un des mignons du roi Henri III, amassant honneurs et richesses avant de mourir en disgrâce sous le règne de Louis XIII. Le cabinet de travail du duc est familièrement appelé « la moutarde » par les domestiques, tant sont craintes ses sautes d’humeur. Pour le bâtir, une partie de la ville fortifiée est rasée. Il est un témoin de la fin de la Renaissance et annonce déjà le classicisme du XVIIe siècle. À l’origine, le château et deux ailes entourent une cour sur trois côtés. Une des ailes est démontée au XVIIIe siècle et […]
Le Mont-Saint-Michel, premier site français inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, permet de découvrir mille ans d’architecture. Du sanctuaire carolingien à l’abbaye bénédictine puis à la prison d’Etat au XIXe siècle, le monument a été sans cesse modifié et agrandi par les bâtisseurs qui en ont fait un une oeuvre universelle. Introduction au Moyen Âge d’un point de vue culturel, social et artistique. « Le Mont même était peut-être un lieu de cultes druidiques pour les Abrincates qui habitaient la région autour du mont Saint-Michel et l’Avranchin. Selon l’historien Gilles Deric (1726-1800), le rocher était dédié au dieu gaulois du soleil sous le nom de Mons vel Tumba Beleni : mont ou tombe de Belenos, hypothèse aujourd’hui abandonnée, puisqu’aucun niveau d’occupation antique n’a été mis au jour et que Tumba Beneni est certainement une cacographie pour Tumbellana, Tombelaine. La voie construite à l’époque romaine qui passait à l’ouest du « Mont Tombe » dut, avec l’envahissement de la mer, être déplacée vers l’est pour finir par disparaître en se fondant avec la voie passant par Avranches. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Catalogue ressources primaires ( PDF ) Catalogue ressources secondaires ( […]
Histoire du musée : A la fois lieu de mémoire pour l’histoire de la Préhistoire, conservatoire d’objets, centre d’études et lieu de diffusion de connaissances en constante évolution, le Musée national de Préhistoire est, depuis sa création au début du XXème siècle, un lieu de référence pour les préhistoriens autant que pour les visiteurs. Situé à proximité des principaux sanctuaires de l’art pariétal inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO (grottes de Font-de-Gaume, Combarelles….), le musée abrite des collections exceptionnelles qui permettent de retracer plus de 400 millénaires de présence humaine. Dès 1913, Denis Peyrony, infatigable chercheur à qui l’on doit la découverte de très nombreux sites, fait acheter par l’Etat les ruines du château des Eyzies afin de conserver, étudier et présenter sur place le patrimoine archéologique de la vallée de la Vézère. Cette région présente des intérêts majeurs, parmi lesquels la pérennité de son occupation tout au long de la Préhistoire comme zone refuge idéale pour les populations humaines et animales lors des épisodes glaciaires du quaternaire, des conditions de conservation remarquables et une haute qualité de la recherche scientifique. Par ailleurs, c’est là que l’Humanité fait apparaître sa capacité à l’expression symbolique, tant chez les Néandertaliens […]
Les tours Saint-Nicolas, de la Chaîne et de la Lanterne composent le front de mer actuel de La Rochelle. Emblèmes du passé maritime et indépendant de la cité, les tours ménagent un panorama exceptionnel facilitant une lecture de l’organisation urbaine et de la vie d’un port atlantique, à partir du Moyen Âge jusqu’à nos jours. Le décryptage des graffitis des prisonniers qui ont séjourné dans les tours permet d’aborder le monument dans sa dimension humaine. « La légende prête à la fée Mélusine, la construction de la tour Saint-Nicolas. La construction de la tour débute, suivant les sources, vers 1345 ou entre 1374 et 1394. En raison du terrain marécageux, il est décidé de mettre en place un radier, constitué de longs pieux de chêne enfoncés dans la vase et calés à l’aide de pierres, qui fait alors office de fondations. Cependant, en raison du poids de la construction et de la nature meuble du terrain, les fondations cèdent, ce qui a pour effet de faire s’incliner l’édifice, qui présente un important devers de plus de vingt centimètres en direction de l’Est. Ne parvenant pas à la redresser, les ingénieurs décident de stabiliser les fondations. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives […]
Au bord de la Seine, royaume du peuplier et du tilleul, le château de La Motte Tilly, construit en 1754 par l’abbé Terray, propose de redécouvrir l’art de vivre au XVIIIe siècle en déambulant dans ses salons. Des visites actives, conçues comme un parcours découverte, permettent d’appréhender l’équilibre de l’architecture du monument, le charme de ses jardins et la richesse de ses collections, qui font de la découverte de cette « maison des champs » un véritable voyage au coeur du XVIIIe siècle. « Le nom de La Motte-Tilly apparaît pour la première fois en 1369. Sans doute cette motte féodale, ouvrage de défense, occupait-elle l’emplacement de l’imposant château du Moyen Âge subsistant encore au XVIIIe siècle et qui, semble-t-il, protégeait un gué sur la Seine, situé à quelques centaines de mètres en contrebas. Ce vieux château féodal entouré de douves (que l’on devine encore au sol) s’élevait au bord du fleuve, à l’extrémité du parc actuel. Il appartient aux seigneurs de Trainel, puis aux Raguier, aux d’Elbeyne et aux Bournonville. Au cours de l’année 1710, la seigneurie et les terres de La Motte-Tilly échoient par mariage, à la famille de Noailles. Louis XIV, en reconnaissance des services rendus par […]
Le site de la Colonne de la Grande Armée, élément majeur du patrimoine napoléonien en Boulonnais met en lumière la période du Camp du Boulogne dans l’épopée du Premier Empire et l’ancrage de la Légion d’ Honneur dans la symbolique nationale. Le musée présente des éléments historiques liés au site: l’ancienne statue de bronze de Napoléon installée en haut de la Colonne, démontée suite à son mitraillage par les avions anglais pendant la seconde guerre mondiale, ainsi que des éléments d’archives retraçant l’histoire de la Colonne. Par beau temps, l’on aperçoit les falaises de Douvres (Grande-Bretagne) du haut de la Colonne accessible par un escalier intérieur de 265 marches. « Napoléon Ier rassembla à Boulogne, en 1804, l’armée des côtes de l’Océan, qui devint la Grande Armée. Le 16 août 1804 eut lieu la première distribution de la Légion d’honneur au camp de Boulogne. La décision d’élever un monument en hommage à Napoléon fut prise au lendemain de la distribution de la Légion d’honneur. Le maréchal Soult annonça à l’empereur « le vœu des soldats » de mettre en place aux frais de la légion une colonne en marbre avec une statue de Napoléon. Les soldats ont donc du faire […]
Hier ensemble monastique, aujourd’hui lieu culturel abritant un musée des beaux-arts, le Monastère de Brou fut édifié au XVIe siècle, sur l’ordre de Marguerite d’Autriche, duchesse de Savoie puis régente des Pays-Bas. Il offre une découverte complète de l’esprit gothique à travers l’architecture, l’ornementation, l’archéologique du bâtiment et les peintures du musée. « Vers 927, Saint Gérard, alors évêque de Mâcon (886-926), se retire sur le site et y fonde avec quelques compagnons un ermitage dans lequel il meurt et est enterré en 958. Les disciples qui étaient venus se grouper autour de lui, suivirent ses traditions, sous la direction d’un prieur. Le prieuré de Brou dépendait aussi de l’abbaye d’Ambronay. Les limites de sa dîmerie furent réglées, en 1084, par ordre de Hugues, archevêque de Lyon et une église sous le patronage de Saint-Pierre est construite sur sa tombe. Dépeuplé, dans les premières années du XIVe siècle, à la suite d’on ne sait quel accident, il fut remis, en 1319, par Jean de Clermont, au comte Amédée V de Savoie, à la condition d’y entretenir un religieux pour le desservir. En 1506, Marguerite d’Autriche, veuve prématurément de Philibert II le Beau, duc de Savoie, tant pour accomplir un vœu […]
Enceinte fortifiée édifiée au sommet du Mont Andaon, le fort St-André a été construit à la fin du 14ème siècle, durant les règnes de Jean II Le Bon et Charles V, rois de France. Ce fort royal entendait non seulement protéger l’abbaye bénédictine de St-André et le bourg attenant, mais venait aussi affirmer le pouvoir du roi de France face à Avignon, située de l’autre côté de la frontière naturelle que formait le Rhône entre le Royaume de France et le Saint-Empire romain germanique. La visite de ce monument permet non seulement d’aborder les enjeux politiques qui existaient au Moyen âge entre les différentes forces en présence : celles du roi de France, des royaumes ennemis, de l’abbaye et du Pape, mais également l’architecture militaire de la fin du Moyen âge. « En 1290, Philippe le Bel échange le Maine et l’Anjou contre une part de seigneurie en Avignon. Pour protéger un point stratégique à la frontière du royaume marquée par le Rhône, il décide de la construction de Villeneuve-lès-Avignon. L’acte de fondation, signé en 1292 avec l’abbé de Saint-André, prévoit de fortifier l’accès au pont d’Avignon. Entre 1300 et 1307, la tour Philippe le Bel est ainsi construite sur […]
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997, la cité de Carcassonne garde les traces de deux mille cinq cents ans d’histoire. Ses impressionnantes fortifications ont permis de faire de la ville la pièce principale du dispositif de défense de la frontière entre la France et l’Aragon. A partir de 1851, Eugène Viollet-le-Duc est chargé de la restauration des murailles et des tours. Aujourd’hui cet ensemble exceptionnel permet d’évoquer le Moyen Âge dans sa diversité et d’aborder l’imaginaire médiéval. Activités complétées par la visite libre du château (musée lapidaire, film en 3D “Les traces de la Cité”). Activités adaptées à la demande pour les groupes d’élèves handicapés. « La Cité a été successivement un site protohistorique, une cité gallo-romaine, une place forte wisigothe, un comté, puis une vicomté, puis finalement une sénéchaussée royale. Chacune de ces étapes, entre la période romaine et la fin du Moyen Âge, a laissé des témoignages dans les bâtiments qui la composent. Des restes d’un oppidum fortifié, oppidum Carcaso proche de l’emplacement actuel de la Cité, ont été mis au jour par des fouilles archéologiques. Ce lieu est déjà un important carrefour commercial comme le prouvent les restes de céramiques campaniennes et d’amphores. Vers 300 […]
L’oppidum d’Ensérune occupé dès le premier âge du fer jusqu’à la période gallo-romaine compte parmi les plus importants oppida du Midi méditerranéen. Les fouilles réalisées, à partir de 1915, ont mis au jour les vestiges de différents habitats allant du VIe siècle avant J.-C. au Ier siècle après J.-C. L’essentiel du matériel découvert est présenté dans le musée. En complément de la visite, l’accent est porté sur la pratique : découverte des techniques de la céramique et approches de la vie quotidienne. « D’après les trouvailles archéologiques, le site est occupé en permanence du VIe siècle av. J.-C. au Ier siècle ap. J.-C., avec un véritable développement urbain à partir de la fin du Ve siècle. De -500 à -300, de nombreux échanges commerciaux commencent. Il s’agit de la période hellénistique du site. Puis arrivent les Gaulois entre -300 et -250. L’oppidum est détruit à la fin du IIIe siècle av. J.-C., pour retrouver une certaine prospérité avec la fondation de Narbonne par les Romains en -118 et enfin s’éteindre vers le Ier siècle de notre ère. Durant l’âge du fer (VIIIe ‑ IIe siècle av. J.-C.), Ensérune constitue l’un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives […]
La forteresse de Salses représente un exemple d’architecture militaire de transition, entre le château fort médiéval et les bastions de l’époque moderne. A la limite de la frontière entre le Languedoc et le Roussillon, entre mer et montagne, Salses fut au XVIe siècle la sentinelle avancée du royaume d’Espagne face à celui de France. Sa position géographique particulière amène à envisager le monument dans son territoire par l’étude de son environnement. « En 1496, par suite de la destruction du village et du château de Salses par l’armée française, les rois catholiques, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, décident la construction de la forteresse. Construite très rapidement entre 1497 et 1504 par le commandeur Ramírez, grand artilleur du Roi et par l’ingénieur Francisco Ramiro López, la forteresse gardait l’ancienne frontière entre la Catalogne et la France, face à la forteresse française de Leucate, aujourd’hui détruite. Cette forteresse aurait coûté 500 kg d’or, soit 20 % du budget de la Castille. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Visite contée Découvrir cinq « secrets » au cours d’une visite qui mêle réel et imaginaire. Niveaux : Cycles 2 et 3 Visite : Visite adaptée Domaine histoire des arts : Arts du spectacle […]
Première résidence des rois de France (dès le Xe siècle) et palais médiéval dans la cité, la Conciergerie symbolise la puissance capétienne et constitue le plus vaste ensemble architectural gothique et civil de cette période. A la fin du XIVe siècle, la Conciergerie devient palais de justice, siège du Parlement puis à la révolution, tribunal révolutionnaire. Sa visite offre une lecture architecturale et politique du bâtiment, une vision de la vie quotidienne au Moyen Âge et propose une ouverture sur l’urbanisme de l’île de la Cité. « Entre 308 et 336, l’île de la Cité fut ceinte d’un mur défensif. Ainsi défendue, l’île fut dotée de deux grands monuments publics : à sa pointe occidentale le grand castellum ou palatium; et sous l’actuel Marché aux Fleurs, une basilique de très grande taille. De fait, lors des invasions barbares, l’île de la Cité devint un enjeu stratégique et deux empereurs militaires y résidèrent : Julien, en 358 et durant l’hiver 359-360 puis Valentinien Ier. La muraille, avec deux mètres d’épaisseur et dont on ne sait si elle était munie de tours constituait une défense relativement faible. Le Palatium occupait une surface avoisinant un hectare. Cet espace abritait le Tribunal du prétoire […]
La Sainte-Chapelle, écrin enchâssé dans le palais de la Cité, fut fondée par Saint Louis au milieu du XIIIe siècle pour recevoir les reliques de la passion. Edifice au service du pouvoir royal réservé au roi et à ses proches, il se compose de la chapelle basse pour le personnel du palais et de la chapelle haute où étaient conservées les reliques,. Les verrières enchâssées dans une architecture gothique rayonnante sont exemplaires de la création artistique et de l’univers culturel du monde occidental chrétien. « Fort de l’acquisition de cette collection de reliques, saint Louis décide de l’édification d’une chapelle conçue comme une véritable châsse pour la vénération des reliques. Il n’a toutefois pas l’intention d’en faire un sanctuaire national ou un lieu de pèlerinage de premier ordre, ce qui est exprimé par l’absence d’accès extérieur à la chapelle haute, lieu d’exposition de la grande châsse. Le nouvel édifice prend place dans le Palais de la Cité, principal lieu de résidence de saint Louis avec Vincennes, et remplace l’ancienne chapelle Saint-Nicolas qui est alors détruite. Le choix d’une implantation au sein du Palais n’est pas anodin : il affirme le lien sacré entre les reliques et la couronne royale, comme […]
Entreprise au XIIe siècle, la construction de la cathédrale Notre-Dame poursuivie jusqu’au début du XIVe siècle, s’inscrit dans une volonté de transformation urbanistique de l’île de la Cité. L’équilibre de ses proportions en fait un véritable chef-d’oeuvre de l’architecture gothique qui va contribuer à la diffusion du style gothique en France. Le décor sculpté de sa façade témoigne de la culture du Moyen Âge et la galerie des rois permet une approche de la statuaire gothique. « On pense qu’au début de l’ère chrétienne il existait à l’emplacement de Notre-Dame, un temple païen gallo-romain dédié à Jupiter (comme en atteste la découverte du pilier des Nautes), ensuite remplacé par une grande basilique paléochrétienne semblable aux basiliques civiles antiques. On ne sait pas si cet édifice, dédié à saint Étienne, a été élevé à la fin du IVe siècle et remanié par la suite ou s’il date du VIIe siècle avec des éléments plus anciens réemployés (hypothèse de la cathédrale de Childebert Ier, fils de Clovis et de Clotilde). Cette cathédrale Saint-Étienne était de très grandes dimensions pour l’époque. Sa façade occidentale se trouvait à une quarantaine de mètres plus à l’ouest que la façade actuelle de Notre-Dame et avait une […]
L’église Sainte-Geneviève, édifiée par l’architecte Soufflot à partir de 1764 sur ordre de Louis XV, devient Panthéon en 1791. Temple laïc dédié au culte des grands hommes, le Panthéon est un exceptionnel témoin de l’histoire de la France du XIXe, XXe et XXIe siècle. L’architecture néoclassique, les peintures, les sculptures et l’expérience scientifique du pendule de Foucault confrontent en ce lieu de mémoire nationale, symboles religieux et républicains dans une approche interdisciplinaire. Les élèves bénéficient d’une sensibilisation forte aux valeurs civiques et républicaines grâce à la découverte des « panthéonisés », de leur parcours et de leur pensée (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Jean Jaurès, Jean Moulin, Pierre et Marie Curie…). « Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d’Angers. Ce fronton représente la République (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa gauche les Sciences – représentées par de nombreux grands savants (François-Xavier Bichat, Berthollet, Gaspard Monge, Laplace…), philosophes (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau…), écrivains (Fénelon, Pierre Corneille…) et artistes (Jacques-Louis David…) – et à sa droite l’Histoire – représentée par les grands personnages de l’État […]
Ancien cimetière révolutionnaire situé au coeur de Paris qui accueillit entre autres les corps de Louis XVI et de Marie-Antoinette, ce monument construit par Fontaine en 1826 est un témoin de la Restauration. Devenue monument national ouvert à la visite, la chapelle expiatoire se compose d’un vestibule, d’un jardin intérieur et d’une chapelle ornée de sculptures et d’objets datant de l’époque de sa construction. « Sosthène de La Rochefoucauld duc de Doudeauville (1785-1864), aide-de-camp du comte d’Artois, futur Charles X, proposa le premier, à la fin de l’année 1815, la création d’un monument expiatoire en mémoire du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Louis XVIII avait alors décidé d’élever à ses frais (3 millions de livres) une chapelle commémorative (l’adjectif « expiatoire » ne fut jamais employé officiellement). Il la commanda à Pierre-François-Léonard Fontaine qui poursuivait une carrière officielle3 commencée sous le Consulat qui ne devait s’achever que sous le Second Empire. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Sur les traces de la Révolution française à la chapelle expiatoire Une découverte ludique du château et de son décor à partir du riche bestiaire qui y est représenté. Chimères, griffons ou harpies seront les supports d’une approche de la mythologie. […]
L’arc de triomphe de l’Etoile, dont la construction fut ordonnée par Napoléon Ier en 1806 en l’honneur des armées impériales, fut achevé sous le règne de Louis-Philippe en 1836. L’architecte Chalgrin s’inspira des arcs antiques pour en élaborer les plans. A travers son histoire, son architecture, ses inscriptions, ses sources d’inspiration et ses sculptures, l’élève perçoit la fonction symbolique de l’Arc. S’il célèbre toujours le triomphe des armées françaises de la Révolution à nos jours, sa signification a toutefois évolué depuis le XIXe siècle. Il occupe aujourd’hui une place de premier ordre dans la vie civique et civile. Abordant l’histoire des XIXe et XXe siècles, l’urbanisme, l’éducation civique ou encore les arts plastiques, l’étude du monument répond aux exigences de l’interdisciplinarité. « Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d’Austerlitz déclare aux soldats français : “Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de Triomphe » et par un décret impérial en date du 18 février 1806 ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises”. Son projet initial était d’en faire le point de départ d’une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille. […]
Le château d’Oiron (XVIe – XVIIe siècles) accueille de manière permanente une collection d’art contemporain intégrée aux décors historiques des salles. Les oeuvres d’une soixantaine d’artistes de renommée internationale (C. Boltanski, D. Spoerri, S. LeWitt…), rassemblées autour du thème du cabinet de curiosités, invitent à appréhender librement l’histoire des lieux. Des ateliers d’arts plastiques permettent aux élèves de s’interroger sur leur relation à la mémoire, d’évoluer dans ces espaces historiques et de participer activement à ce dialogue entre patrimoine et création. « Le château d’Oiron est l’œuvre de la famille Gouffier : Guillaume (mort en 1495) reçoit de Charles VII la terre d’Oiron en 1449. Par son second mariage avec Philippe de Montmorency, auraient pu arriver à Oiron certains portraits de cette famille. Son fils Artus Gouffier de Boissy, gouverneur de François Ier, est nommé grand-maître de France en 1515 et duc de Roannez et pair de France; accompagnant Charles VIII et Louis XII en Italie où il reçut la terre de Caravaz – titre devenu marquisat de Carabas dans Le Chat Botté de Charles Perrault – il s’intéressa à l’art de ce pays et a pu véritablement commencer l’importante collection d’art familiale. Son frère Adrien, cardinal et légat, aurait […]
Entre Poitiers et Niort, dans le cadre verdoyant de la vallée de la Vonne, le site gallo-romain de Sanxay fut un important lieu de cure thermale et de pèlerinage du Ier au IVe siècle de notre ère. Qui fut inventé en 1881 par le père Delacroix. Le site gallo-romain conserve de son riche passé les vestiges d’un théâtre, de thermes et d’un temple. Le théâtre pouvait contenir environ 6500 spectateurs. Construits au Ier siècle, les thermes ont été remaniés entre le IIe et le IIIe siècle. On découvre les trois bains de ces imposants vestiges en déambulant sur les passerelles. Le temple, à cella octogonale et galerie en croix, sans doute érigé sur un lieu de culte gaulois, est de dimensions remarquables. « -Le sanctuaire gallo-romain remonte au début du IIe siècle de notre ère. Il s’est substitué à un sanctuaire celtique détruit au Ve siècle av. J.-C.. Même si un bénédictin au XVIIe siècle avait fait référence au site, celui-ci ne fut fouillé pour la première fois que de 1881 à 1883 par le Père Camille de la Croix. Le temple est un exemple de romanisation d’un lieu de culte celtique isolé dans la campagne. Ce sanctuaire rural était […]
Construit pendant la jeunesse de Louis XIV dans un vaste domaine entre Seine et forêt, le château de Maisons exprime de façon parfaite l’esprit de son temps, préfigure l’art classique et annonce Versailles. C’est l’œuvre la mieux conservée de l’architecte François Mansart, celle qui permet de saisir son génie architectural. Le château de Maisons, premier grand château « ouvert » avec vestibule central et escalier à jour, regroupe tous les traits novateurs. Le château médiéval s’efface, le château moderne est né. L’ordonnance des façades, l’harmonie des volumes intérieurs, le décor des salles d’’apparat, révèlent la perfection de l’art de bâtir du milieu du XVIIe siècle. « L’histoire du domaine de Maisons-sur-Seine est très liée à celle de la famille de Longueil, une famille de parlementaires appartenant à la noblesse de robe. En 1460, Jean III de Longueil avait obtenu, par rachat, une partie de la seigneurie de Maisons, divisée au cours du XIVe siècle. En 1602, Jean VIII de Longueil se porte acquéreur de la seconde moitié de la seigneurie. Le 18 octobre 1608 le dauphin de France Louis, alors âgé de sept ans, est reçu à Maisons-sur-Seine par Jean VIII de Longueil pour une collation dans le parc. Le […]
Situé sur une terre fort giboyeuse, le château de Rambouillet a su attirer de tous temps les plus grands du royaume puis, plus tard, de la République. Charles V, François Ier, Louis XIV, Louis XVI, Napoléon et bien d’autres ont marqué de leur passage le domaine, transformant peu à peu le visage de l’ancienne forteresse médiévale du XIVème siècle. L’architecture, le décor intérieur, ainsi que les jardins témoignent de cette riche histoire : Elégantes boiseries du XVIIIème, richesse d’un décor Empire, grande variété des jardins, Français, Anglais et Paysagers, ainsi que leurs surprenantes fabriques, s’offrent aux regards, éduquant les plus jeunes à l’évolution des Arts et de notre Histoire. « En 1368, Jean Bernier, chevalier, conseiller et maître des requêtes de l’hôtel du roi, prévôt de Paris, achète à Girard de Tournebu un simple manoir qu’il fait transformer en 1374 en un véritable château fortifié et entouré de douves. Ce château primitif est de plan pentagonal irrégulier, avec un corps de logis triangulaire cantonné de tourelles, une grosse tour, un châtelet d’entrée et une cour fermée de courtines. Ces transformations doivent se comprendre au regard de l’ordonnance de Charles V du 19 juillet 1367 prescrivant d’armer tous les châteaux ; […]
Le site archéologique de Montmaurin est un exemple rare d’une villa aristocratique entièrement fouillée et dont le site est ouvert à la visite.Celle-ci constitue un monument incontournable pour l’archéologie de la Gaule romaine. L’édification d’une villa sur le site remonte au Ier siècle, après la conquête de la Gaule par les Romains, mais elle a connu une évolution stylistique et architecturale jusqu’au Ve siècle, ce qui témoigne d’un profond maintien de la culture et du mode de vie romains dans le Sud-Ouest de la Gaule durant l’Antiquité tardive. La richesse des matériaux employés, notamment dans la partie des thermes, la rigoureuse composition du plan et le nombre impressionnant de salles font de la villa de Montmaurin un véritable palais à la campagne. La restitution, après les campagnes de fouille, du site dans son état archéologique de la fin du Bas-Empire et les aménagements paysagers réalisés permettent une visite ludique et offrent une lisibilité très claire des vestiges, facilitant la compréhension d’un tel monument, notamment pour les élèves. Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Fiche de visite du Site archéologique de Montmaurin ( PDF ) Outil d’exploitation – La localisation de la villa de Montmaurin ( PDF ) Outil […]
Ce château de la première Renaissance présente des façades ordonnancées et délicatement ornées de sculptures, un escalier à l’italienne, des salles et des cheminées décorées avec le plus grand soin. Sa conception architecturale correspond au nouvel art de vivre humaniste que découvrait la noblesse française au début du XVIe siècle. Un mobilier intérieur a été réuni au début du XXe siècle donnant l’impression d’un monument habité. « Un château appelé « repaire Saint-Pierre », est acquis en 1494 par Robert de Balzac, au moment de son mariage avec Antoinette de Castelnau-Caylus. Robert de Balsac est seigneur d’Entragues, chambellan de Louis XI et sénéchal d’Agenais. Il a accompagné en 1495 le roi Charles VIII en Italie où il a été nommé gouverneur de Pise. La construction a été décidée par sa fille Jeanne de Balsac d’Entraygues, qui avait épousé en 1496 Amaury II de Montal, seigneur de Laroquebrou, dont le nom est resté au château. Entre 1519 et 1534, elle transforma la demeure médiévale préexistante dans le style renaissance. Jeanne, veuve d’Amaury II de Montal depuis 1510, perdit également son fils aîné Robert en 1523 au cours des guerres d’Italie. Ainsi s’explique selon la légende la devise inscrite au fronton : […]
Construit du XIIIe au XVIIe siècle par une puissante famille de barons, le prestigieux château fort de Castelnau, commandait en Haut-Quercy un riche territoire de vallées. Il constitue un témoignage éloquent de l’évolution de l’architecture castrale qui dut s’adapter aux progrès de l’artillerie au cours des XVe et XVIe siècles. Entre 1896 et 1932, Jean Mouliérat ténor à l’Opéra-comique de Paris, lui redonne vie et y installe une importante collection de meubles et d’objets d’art caractérisée par son éclectisme. « La première mention d’un seigneur de Castelnau date de 860. La seigneurie de Castelnau est bordée par la vicomté de Turenne, le comté d’ Auvergne, la baronnie de Gramat et la seigneurie de Saint-Céré. En 1031, le cartulaire de l’abbaye de Beaulieu signale Hugues de Castelnau qui est abbé laïc de Beaulieu et doit répondre des accusations des moines au concile provincial de Limoges. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Les plantes médicinales Découverte sensorielle des plantes médicinales dans un petit jardin et explication de leurs utilisations et vertus. Réalisation d’un herbier décoratif. Niveaux : cycles 1,2 et 3 Les troubadours Sensibilisation à la culture des troubadours à travers les plus célèbres d’entre eux. Découverte par le jeu des différents types […]
Construite à l’initiative de Saint Louis pour donner au royaume un port sur la Méditerranée, la cité d’Aigues-Mortes est restée intacte depuis le XIIIe siècle. La tour de Constance, le logis du Gouverneur et les remparts constituent un ensemble exceptionnel. Les remparts d’Aigues-Mortes sont un enceinte de maçonnerie protégeant le centre-ville d’Aigues-Mortes, dans le Gard, en France. Construits entre 1272 et 1300 près de la tour de Constance, les remparts se déploient sur une longueur de 1 600 mètres. Ils sont notamment le souhait de Louis IX. Ils sont particulièrement notables par leur hauteur et l’état de leur conservation. Ils constituent, avec la tour de Constance, un témoignage exceptionnel en Europe occidentale de l’architecture militaire en milieu marécageux aux XIIIe et XIVe siècles. Les remparts, le château et la tour de Constance sont classés aux monuments historiques depuis le 1er décembre 1903. Diverses parcelles attenantes sont également classées depuis les 19 juillet 1921, 28 juillet 1928, 14 octobre 1929 et 8 janvier 1964. « Les remparts d’Aigues-Mortes sont un enceinte de maçonnerie protégeant le centre-ville d’Aigues-Mortes, dans le Gard, en France. Construits entre 1272 et 1300 près de la tour de Constance, les remparts se déploient sur une longueur de […]
Au coeur d’Angers, ville d’art et d’histoire, pénétrez dans la vaste forteresse qui surplombe la rivière “Maine”. Laissez-vous surprendre par les élégants bâtiments et jardins du château de cour des ducs d’Anjou et admirez la plus grande tapisserie médiévale conservée : la tenture de l’Apocalypse. « L’emplacement du château d’Angers est stratégique car il se situe sur le flanc ouest de la colline de la Cité, le point le plus haut d’Angers, avec 47 mètres. L’altitude du château oscille entre 35 et 45 mètres. Elle domine la Maine qui coule à une altitude de 20 mètres environ. La colline elle-même se compose de schiste ardoisier dont l’abrupt vers la Maine s’accentua par son extraction à la période médiévale. Les premières occupations: En 1997, un cairn est mis au jour à l’ouest de la cour, sous les vestiges de l’ancien château comtal. Construit aux alentours de 4500 av. J.-C., le cairn se composait de quatre ou cinq chambres funéraires. Il fait environ 17 mètres de diamètre et est entièrement construit en dalles de schistes. Par ailleurs, le façonnage de ces plaques laisse percevoir la maîtrise de l’exploitation ardoisière dès le Néolithique. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF […]
Le Trophée d’Auguste, érigé en -7/-6 av. J-C., commémore la victoire définitive du fils adoptif de César sur les peuples alpins non soumis. Seul monument de ce type conservé en aussi bon état avec celui d’Adamklissi en Roumanie, il symbolise tout à la fois la puissance d’Auguste et celle de l’Empire romain à une époque où le pouvoir passe des mains du Sénat à celles d’un seul homme. Son site, implanté sur la voie Julia Augusta et aux confins de l’Italie, a été soigneusement choisi. Il permet d’honorer Auguste comme un dieu. Transformé à plusieurs reprises au cours des siècles son aspect actuel est le résultat des restaurations entreprises par les architectes Formigé père et fils au cours de la première moitié du XXè siècle. Son imposante silhouette domine toute la baie de Monaco. Il offre un panorama exceptionnel de l’Italie à l’Esterel. Mais c’est un monument qui fut bâti non pour voir mais pour être vu. Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Fiche de visite du Trophée d’Auguste à La Turbie ( PDF ) Fiche élève n°1 – L’architecture du Trophée d’Auguste à La Turbie ( PDF ) Fiche élève n°2 – La restauration du Trophée d’Auguste […]
Le Cairn de Barnenez à Plouézoc’h (Finistère), les alignements de Carnac (Morbihan) et le site des Mégalithes de Locmariaquer (Morbihan) sont représentatifs de l’architecture mégalithique. Ils permettent de découvrir les techniques de construction, et par extension, la vie quotidienne, les croyances et les coutumes funéraires de leurs bâtisseurs, les hommes du néolithique. La présentation in-situ des vestiges restitués dans leur état d’origine facilite leur appréhension et renforce l’intérêt pédagogique de la visite. « L’alignement de Kermario, vraisemblablement contemporain de Kerlescan, semble construit sur le tertre du Manio qui est daté de 4000-3500 av. J.-C. La construction des alignements semble légèrement postérieure, ceux-ci dateraient donc du milieu du IVe millénaire (fin du Néolithique moyen). » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Techniques préhistoriques Approche ludique de la période néolithique par confrontation d’objets (outils, parures, armes…) et de techniques (allumage du feu, tir au propulseur, broyage de grains…) spécifiques aux deux grandes périodes de la préhistoire. Visite de monument, manipulation et expérimentation. Niveaux : Du cycle 2 au supérieur Visite : Atelier du patrimoine Domaine histoire des arts : arts du quotidien Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Alignements de Carnac – Plan ( PDF ) Galerie Photos Contact service des […]
Fondée en 1144 dans le vallon boisé de la Seye, l’abbaye cistercienne de Beaulieu fut édifiée au cours des XIIIe et XIVe siècles après la destruction d’un oratoire primitif.D’architecture gothique, elle constitue un excellent résumé de l’art cistercien. L’église abbatiale et certains bâtiments du monastère ont gardé leurs caractéristiques et témoignent de la vie communautaire des moines.Transformée en ferme après la Révolution, puis sauvée de la destruction dans les années 1960, elle fut léguée à l’Etat en 1973 et est actuellement ouverte aux visites par le Centre des monuments nationaux. « Située dans la vallée de la Seye, dans l’ancienne province du Rouergue, l’abbaye fut fondée à la demande de l’évêque de Rodez, Adhémar III, et d’Archambaud de Cuzoul, en 1141 ou 1144, le 20 août, par des moines cisterciens venant de Clairvaux après la visite des lieux par saint Bernard. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Galerie Photos Objectifs pédagogiques L’approche de l’abbaye de Beaulieu permet d’aborder avec les élèves du primaire comme du secondaire : -le christianisme en Occident et la place et le rôle de l’Eglise à travers l’exemple de l’ordre cistercien -les caractéristiques exemplaires de l’architecture gothique -l’organisation d’une abbaye […]
Construit entre le XIIIe et le XVIe siècle et bénéficiant d’une situation défensive sur un éperon rocheux, le château se compose d’un château médiéval et d’un vaste corps de logis accolé à la Renaissance. La visite de Gramont permet de passer de la période du Moyen Age (château à tour carrée et corps de logis à meurtrières) à celle des Temps modernes (château Renaissance, porte d’honneur et fenêtres sculptées, grand escalier droit, cheminées monumentales).Une collection diversifiée de meubles et de tapisseries XVIe et XVIIe siècle reflète le mode de vie seigneurial. Un jardin dessiné de parterres est soigneusement entretenu. « L’accès au château de Gramont se fait par un châtelet au porche surmonté de sculptures de style gothique. Le château actuel a été bâti au XIVe siècle sur les vestiges d’un premier château et comporte deux parties, une partie gothique et une aile Renaissance. Une fois passé le châtelet on accède à l’aile Renaissance aux fenêtres à meneaux. Un escalier voûté d’ogives, hélicoïdal et sans noyau central, mène à un petit oratoire. Les pièces ont gardé des pavements d’origine, des cheminées monumentales, des plafonds à la française, un mobilier d’époque. De l’ancien château, il ne reste qu’une tour fortifiée : […]
Ce château de plaisance fut construit au début du XVIe siècle par Galiot de Genouillac, qui en tant que grand écuyer figura parmi les conseillers les plus écoutés de François Ier. Des démolitions du XVIIIe siècle, subsiste l’aile occidentale dont le portail monumental, les façades ornementées et l’escalier témoignent de l’art nouveau de la première Renaissance. De nombreux vestiges et une installation contemporaine permettent de reconstituer le plan d’ensemble de ce château qui fut « l’une des plus superbes maisons » de son temps. « Construit entre 1518 et 1535 dans le style des nouveaux châteaux de plaisance, il est l’oeuvre de Jacques Galiot de Genouillac, premier maître d’armes de François Ier. Tacticien militaire de génie, il est à l’origine de l’artillerie de campagne mobile, rapide et précise, invention qui le rendit célèbre lors des guerres d’Italie et de la bataille de Marignan en 1515. Le château se composait d’un vaste plan en quadrilatère de 40 m de côté flanqué de 4 tours rondes massives à chaque angle coiffées de dômes à l’impériale. Le château d’Assier, reflet de la réussite exceptionnelle d’un homme, constitue un précieux témoignage de l’architecture de la Renaissance en Quercy. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Le […]
Dessiné par Le Nôtre, le parc de 460 hectares et ses jeux d’eau illustrent les principes de composition des jardins réguliers. Il comprend de nombreux espaces variés (jardin paysager, jardin fleuriste, jardins ouvriers, carrés boisés…). Les activités éducatives invitent à la découverte d’un site qui conjugue patrimoine artistique et espace naturel. « C’est sur ce site que fut bâti un château qui fut la résidence ou lieu de plaisir des différentes familles princières, royales et impériales depuis le XVIe siècle. Occupé par les Prussiens, il brûla le 13 octobre 1870 à la suite de l’explosion d’un obus tiré par les Français depuis la forteresse du Mont-Valérien. Trop endommagé, il fut définitivement rasé en août 1892. Son emplacement est actuellement délimité par des ifs. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Recyclage éducatif : la seconde vie des déchets Les élèves apprennent à distinguer les différents types de déchets, leur impact sur l’environnement et mettre en pratique les notions de tri et de recyclage. Munis de gants et de sacs poubelle, les enfants partent «à la chasse aux déchets» dans un carré forestier. A partir des éléments collectés ils sont invités à réfléchir sur leur impact sur l’environnement (durée de vie, pollution, risques…) […]
Edifié de 1443 à 1451, l’hôtel Jacques Coeur offre aux enfants l’image de l’hôtel particulier à la française : un corps d’habitation protégé de la rue par des galeries de circulation. Son unité architecturale, ses proportions harmonieuses, la fonctionnalité des lieux lui confèrent un caractère idéal pour aborder de nombreuses thématiques. « Le palais Jacques-Coeur, dit Hôtel de la Chaussée situé à Bourges, est un chef-d’oeuvre de l’architecture gothique tardive. Cet édifice naît de la volonté du riche marchand Jacques Cœur de bâtir une « grand’ maison » dans sa ville natale. Cette bâtisse du XVe siècle préfigure les hôtels particuliers qui fleuriront à la Renaissance. Toutefois, l’argentier de Charles VII n’y habita jamais. C’est, par l’élégance de son architecture, la richesse et la variété de sa décoration, que ce palais est considéré comme l’un des plus beaux et des plus somptueux édifices civils de l’époque gothique. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Galerie Photos Contact service d’action éducative Aurore Proudhon Email: aurore.proudhon@monuments-nationaux.fr Professeur relais Nadine Tricoire-Lurot Email: nadine.tricoire-lurot@monuments-nationaux.fr Ouverture / Fermeture Ouvert tous les jours -Du 1er au 30 septembre : de 10h à 12h15 -Du 1er octobre au 31 mars : de […]
Commencée en 1195 et célébrée en 1324, la cathédrale Saint-Etienne de Bourges fait partie des plus belles cathédrales de France. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992. La crypte romane offre un oculus, et l’église basse gothique abrite un jubé de 1235, une épure du 14ème siècle, des vitraux du 15ème siècle, le cénotaphe du duc Jean de Berry, une mise au tombeau de 1540 et les caveaux des archevêques. La richesse architecturale des lieux et la statuaire qui les composent aident les enfants à se plonger dans les croyances et les pratiques religieuses au Moyen Age, et permet d’aborder des éléments d’architecture et quelques corps de métier. « Sur le plan architectural, l’édifice est remarquable à plus d’un titre, aussi bien par ses proportions harmonieuses liées en partie à l’unité de sa conception, que par la qualité de ses tympans, de ses sculptures et de ses vitraux. Longtemps ignorée, son style précurseur en fait pourtant l’égale des cathédrales de France les plus réputées. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Les reliques Une classe se décompose en cinq groupes. Celui qui a choisi ce thème répond à un questionnaire à l’aide de divers documents. On lui demande de […]
Surplombant le Loir, la forteresse du Xe siècle des comtes de Blois offre une succession d’éléments d’architecture féodale, gothique et Renaissance : la grosse tour du XIIe siècle, l’aile Dunois du XVe siècle et l’aile Longueville du XVIe siècle, avec leurs escaliers témoins de l’évolution des espaces de distribution. La Sainte Chapelle du XVe siècle conserve quinze statues des ateliers de la Loire. Le château renferme aussi une collection de tapisseries flamandes et françaises du XVIe et XVIIe siècles. « Le Château de Châteaudun est un château édifié entre le XIIe siècle et le XVe et XVIe siècles et qui est situé sur un éperon rocheux dominant la ville de Châteaudun et le Loir, dans le département d’Eure-et-Loir en France. Le donjon, bâtiment le plus ancien, a été construit vers 1180 par Thibaut V, comte de Blois. Jean de Dunois (1402-1468), bâtard de Louis Ier d’Orléans et compagnon de Jeanne d’Arc qui avait reçu le château en récompense de la libération de son demi-frère Charles d’Orléans, prisonnier des Anglais, le transforme en résidence en ajoutant un corps de logis de style gothique et la chapelle. Une deuxième aile de style Renaissance est ajoutée au XVIIe siècle. » (Extrait Wikipedia) Actions […]
Au coeur de la Champagne berrichonne, goûtez au charme du château de Bouges et de son atmosphère raffinée du XVIIIe siècle. À l’élégance de l’architecture répond l’exceptionnelle qualité des meubles choisis avec soin par ses derniers propriétaires. Cette élégante « folie » bâtie en pierre de taille a été construite en 1765 par un architecte non identifié pour Claude Charles François Leblanc de Marnaval, maître de forges et directeur de la Manufacture royale de draps de Châteauroux est maintenant protégé au titre des monuments historiques. « La terre de Bouges (Condita Bolgensis) est mentionnée en 917 dans la charte de fondation de l’abbaye de Déols. Au XIIIe siècle, elle relève de la châtellenie de Levroux. En 1218, le seigneur de Châteauroux, Guillaume de Chauvigny, la laisse en apanage à ses frères. Elle se transmet par les femmes jusqu’au XVe siècle et, par le mariage en 1416 de Jacquette du Peschin avec Bertrand V de La Tour d’Auvergne, la seigneurie, vraisemblablement constituée à cette époque d’une motte féodale, va entrer dans la famille des Médicis. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Galerie Photos Contact service d’action éducative Aurore Proudhon Email: aurore.proudhon@monuments-nationaux.fr Ouverture / Fermeture Le […]
À une trentaine de kilomètres de Châteauroux, au coeur du Berry, entrez dans l’intimité d’un grand écrivain du XIXe siècle : George Sand. Laissez-vous surprendre par la magie des lieux : ici, le temps s’est arrêté. La demeure de la romancière George Sand (1804-1876), est la propriété de l’État depuis le 6 octobre 1952, suite à la donation du domaine par Aurore Lauth-Sand, petite-fille de l’écrivain. Le parc de 6 hectares est classé par le ministère de la Culture au titre de jardin remarquable. George Sand La petite-fille de Marie-Aurore de Saxe, Aurore Dupin et future George Sand, découvre pour la première fois Nohant, à son retour d’Espagne avec ses parents, à la fin du mois de juillet 1808. Malheureusement, ce premier séjour est marqué par la mort de son petit frère le 8 septembre et la disparition accidentelle de son père, Maurice Dupin de Francueil, le 16 septembre suivant. Marie-Aurore de Saxe devient la tutrice d’Aurore qui passe son enfance dans le domaine. Par la suite, Aurore, adolescente, est partagée entre Paris et Nohant. Aurore hérite du domaine familial au décès de sa grand-mère qui survient le 26 décembre 1821 à Nohant. Elle fait de fréquents séjours au Berry […]
Edifié à partir de la seconde moitié du XVe siècle le château de Fougères offre aux enfants l’image du château fort idéal. Son unité architecturale et ses proportions harmonieuses leur permettent d’en devenir aisément les seigneurs d’un jour. Désormais identifié comme « le château des enfants », il leur propose de découvrir aussi un jardin médiéval riche de plantes tinctoriales, médicinales et aromatiques. « Sa première construction date du XIe siècle. Il fut détruit en 1356 au début de la guerre de 100 ans par Edouard III d’Angleterre, prince de Galles, dit le Prince Noir. Seul restait le donjon. Le roi ayant donné son autorisation en 1470 le château fut reconstruit par Pierre de Refuge, alors trésorier de Louis XI. Les travaux ont été terminés par son gendre. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Jardin, environnement et développement durable Sur le thème : l’homme et son environnement : histoire des jardins, promenade littéraire et pratique liée au compostage. Niveau : Cycle 3 et collège Visite : Atelier du patrimoine Jeux et enjeux – Divertissement et société Le jeu pratiqué dans toutes les couches de la société a été au Moyen Age signe d’hospitalité et de convivialité. Venez découvrir et pratiquer des […]
En Beauce, le château de Talcy, bâti en 1520, est une maison seigneuriale aimée des poètes qui reçut Ronsard puis Agrippa d’Aubigné. Son domaine abrite un verger conservatoire de la culture « palissée » d’essences rares de pommiers et poiriers. Alignements, palmettes, croisillons, doubles tridents et formes variées composent les arbres fruitiers. Ce lieu enrichi chaque année de nouvelles plantations fournit également un cadre adapté à l’expérimentation et à des activités autour de la poésie. « Le château actuel comprend une tour-porche, mutilée de sa tourelle d’angle nord-ouest, et d’une aile est qui la rejoint par l’intermédiaire d’une galerie couverte, délimitant une cour d’honneur. Un puits coiffé d’un dôme décore cette dernière et constitue la marque emblématique de l’édifice. L’aile est se compose d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Au rez-de-chaussée se situe en enfilade une cuisine, une antichambre et la chambre dite de Charles IX. Au premier étage, se trouve une enfilade de salons et d’appartements desservis par un couloir. Le domaine comprend un verger, une grange avec un pressoir à vin (datant de 1808) et un colombier. Le colombier, tour circulaire, abrite près de 1 400 boulins, ce qui en fait l’un des plus importants de la région. […]
Le cloître de la cathédrale de Tours fut le lieu d’une activité artistique et intellectuelle qui s’exprima principalement au travers du manuscrit et de l’enluminure. L’architecture et le décor des lieux témoignent de la richesse créatrice de cette époque charnière entre le gothique flamboyant et la Renaissance. À Tours, découvrez le cloître de la Psalette édifié entre 1442 et 1524, à la rencontre du gothique et de la Renaissance. Pénétrez dans le lieu de travail des chanoines de la cathédrale Saint-Gatien, réputés dans toute l’Europe médiévale pour leurs manuscrits enluminés. « À partir du Haut Moyen Âge, le cloître est le lieu de travail des chanoines de la cathédrale Saint-Gatien de Tours. Les bâtiments actuels sont construits à partir du XVe siècle grâce au mécénat de l’évêque Jean de Bernard et achevés au XVIe siècle. Le cloître de la Psalette tire son nom du chant des psaumes qui s’élevaient de l’école de musique attenante. » (Extrait Wikipedia) Ressources pédagogiques Fiche complète Wikipédia ( PDF ) Galerie Photos Contact service d’action éducative Tél: 02 47 45 42 04 Email: chateau.azay-le-rideau@monuments-nationaux.fr Ouverture / Fermeture Fermeture anticipée du monument les 24 et 31 décembre à 16h (dernier accès à 15h45). Ouvert -avril […]
Le château d’Azay-le-Rideau est l’expression du style de la Renaissance qui allie les traits du château gothique français et l’influence des palais italiens. L’architecture novatrice et les motifs du décor ornemental témoignent de ce nouvel élan artistique. La distribution et le décor mobilier reflètent l’art de vivre dans une demeure seigneuriale du XVIème siècle au XIXème siècle. Les visites et les ateliers permettent une découverte à la fois pédagogique mais aussi ludique de ce lieu emblématique des grands châteaux du Val de Loire. « Le premier château médiéval d’Azay fut construit aux alentours de 1119 par l’un des premiers seigneurs du lieu, Ridel (ou Rideau) d’Azay, chevalier de Philippe Auguste, qui édifia une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon. » (Extrait Wikipedia) Actions éducatives Visite en autonomie avec dossier pédagogique Une découverte du monument conduite par l’enseignant avec la mise à disposition sur demande d’un dossier pédagogique et d’une fiche de visite. Durée : de 1h à 1h30 C’est quoi ce chantier… Les coulisses d’une renaissance Une visite du château pas comme les autres pour découvrir les coulisses d’un grand chantier de restauration de monument historique : présentation des matériaux, des métiers, des savoir-faire et des […]
Napoléon naît dans cette demeure le 15 août 1769. Il y résidera jusqu’à son départ pour le collège d’Autun, à l’âge de neuf ans. A cette époque, Charles et Letizia Bonaparte occupent le premier étage et ont la jouissance de la cuisine située au rez-de-chaussée. Leur demeure s’agrandit en 1774 d’une terrasse construite par le père de Napoléon. Les deuxième et troisième étages qui appartenaient à d’autres membres de la famille sont achetés au fil des ans. La famille Bonaparte, acquise à la République, doit quitter l’île tombée aux mains des Anglais en 1793. Quatre ans plus tard, la Corse reconquise, Letizia Bonaparte, mère de Napoléon, regagne Ajaccio et grâce à d’importantes indemnisations attribuées aux spoliés de l’occupation anglaise, elle agrandit et embellit la maison. Une galerie lumineuse est construite, et l’on meuble les appartements avec des commodes venues de Milan et des sièges commandés à Marseille. Napoléon y séjourne pour la dernière fois à son retour d’Egypte du 29 septembre au 4 octobre 1799. En 1843, la maison revient à Joseph Bonaparte, puis à Napoléon III en 1852. Sous le Second Empire, la maison va accueillir la visite de l’Empereur Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie le 14 septembre […]
Entre création et patrimoine : Les rapports entre l’architecture contemporaine et le patrimoine ont été et restent encore difficiles. De ces différences de sensibilité, la Cité entend faire une force dynamique. Le combat de la Cité est celui de la qualité architecturale et de la qualité de l’environnement. Il se nourrit des débats et de la diversité des opinions qui doivent pouvoir s’exprimer au sein de la Cité à travers la diversité de la programmation. Entre Paris, les régions et l’étranger : En présentant des chefs d’oeuvre du patrimoine régional au coeur de Paris, le musée a, dès l’origine, refusé d’être simplement une institution de prestige de la capitale. En produisant des expositions ayant vocation à l’itinérance, en étant lieu d’accueil pour d’autres, en se situant avec volontarisme sur le plan international, la Cité a l’ambition d’être un pôle de référence au sein d’un réseau d’acteurs et de partenaires. Entre actions pour le grand public et pour le public professionnel : En mariant les collections du musée des Monuments français – dont la capacité de séduction sur le grand public est devenue incontestable depuis la réouverture en septembre 2007 – avec les activités d’un centre d’architecture contemporaine (Ifa) et d’une […]
Le bâtiment du Second Empire aux Nymphéas : Le bâtiment n’a pas toujours présenté des œuvres d’art. En effet, il fut construit en 1852 afin d’abriter durant l’hiver les orangers décorant le jardin du palais des Tuileries. Les orangers étaient auparavant rentrés sous la grande galerie du Louvre. Le nouvel édifice voulu par l’empereur Napoléon III est bâti sur la terrasse du jardin bordant la Seine, dite “terrasse du bord de l’eau”, en un temps record de quatre mois sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois (1786-1853). Elle se présente plutôt comme une serre : sa façade sud face au fleuve est vitrée pour recevoir la lumière et la chaleur du soleil. La façade opposée, face à la rue de Rivoli, est presque aveugle afin d’éviter les vents du nord. Les portes principales sont situées de chaque côté, à l’ouest et à l’est, et reçoivent un décor dessiné par Louis Visconti (1791-1853) architecte en charge des transformations du Louvre. Les portails entourés de colonnes, rappellent le décor du palais des Tuileries. Ils sont surmontés de frontons triangulaires sculptés par Charles Gallois-Poignant, représentant des cornes d’abondance, plantes et épis de maïs en relation avec la destination du lieu. Après la chute […]
Le musée national de la Marine y présente une belle collection d’embarcations, d’armes et de modèles historiques. Le parcours et ses deux espaces thématiques : sauvetage en mer et trésors d’océans en font un pôle muséal de premier ordre. La citadelle de Port-Louis, l’une des plus belles des côtes françaises, est un édifice impressionnant, un site à part marqué par les événements de l’histoire bretonne des XVIe et XVIIe siècles. Du haut de ses remparts, s’offre aux visiteurs un panorama unique, sur la rade de Lorient et l’île de Groix. L’espace du musée est dynamisé par deux parcours à thèmes : Le premier, unique en France, et particulièrement émouvant, est consacré au sauvetage en mer. Des premiers canots à voiles et avirons aux remorqueurs de haute mer et à l’héliportage, il raconte la fraternité exemplaire de l’univers maritime, il témoigne du courage incroyable des hommes et de l’évolution des techniques de secours, par des objets, outils et souvenirs, une pièce exceptionnelle de 1897 le Philippes de Kerhallet et des audiovisuels impressionnants. Le deuxième, l’espace trésors d’océans invite à un voyage dans les profondeurs des mers. Le magnifique don Franck Goddio, le significatif fonds Mauritius joints aux collections anciennes du musée […]
Les Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine Ce grand bâtiment – le plus grand centre d’archives d’Europe – imaginé par l’architecte Massimiliano Fuksas, a été réalisé pour assurer la conservation et la communication des Archives nationales. Celles-ci peuvent désormais exercer leur mission de service public dans des conditions optimales au sein d’un environnement scientifique particulièrement adapté. Construit au cœur de la Plaine Saint-Denis, ce projet ambitieux a permis une véritable « refondation Archives nationales, désormais réparties sur trois sites. Il illustre la volonté de l’État de s’inscrire dans les ambitions du Grand Paris, en privilégiant accessibilité et démocratisation culturelle. Le bâtiment offre 66 000 m² de superficie utile et 320 kilomètres linéaires de magasins d’archives d’accueillir les archives des administrations centrales de l’État postérieures à la Révolution française. Les 5 400 m² d’espaces permettent de recevoir les chercheurs venus consulter les documents, les visiteurs des expositions, les auditeurs des conférences et le jeune public qui bénéficient ainsi de l’expertise, du rayonnement scientifique mais aussi du travail de médiation des Archives nationales. La répartition des documents d’archives entre les sites des Archives nationales a été totalement repensée : -à Paris – au sein du quadrilatère Rohan – Soubise –les fonds de l’Ancien Régime […]
Dans le cadre exceptionnel du château de Brest, le musée national de la Marine abrite un patrimoine unique témoignant de la grande aventure navale de l’Arsenal de Brest et de la Marine française. Dans les salles récemment rénovées, le visiteur pourra découvrir les chefs-d’œuvre de la décoration navale, l’expédition Lapérouse, la vie des bagnards ou encore les navires emblématiques de la Marine contemporaine. La visite associe intérieur et extérieur, permettant d’apprécier la richesse des collections, les panoramas sur la rade et la ville et l’architecture du château : des fondations gallo-romaines aux fortifications de Vauban en passant par les courtines, le bastion et le chemin de ronde, c’est un voyage à travers 17 siècles d’histoire qui s’offre au visiteur. Un musée à ciel ouvert : Construites entre les XVIe et XIXe siècles, plusieurs casernes étaient abritées dans la cour du château. L’une d’elles, la caserne Plougastel fut classée monument historique en 1923. Ces bâtiments détruits pendant la guerre furent remplacés par la préfecture maritime, due à l’architecte Guth et achevée en 1953. Des souterrains, creusés par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, abritent de nos jours le commandement pour l’Atlantique (CECLANT) et celui de la Force océanique stratégique (FOS). […]
Installé au Louvre entre 1748 et 1938, le musée est depuis abrité dans un édifice historique, le Palais de Chaillot, construit pour l’Exposition internationale de 1937. Le bâtiment intègre une partie des structures de l’ancien Palais du Trocadéro élevé pour l’Exposition universelle de 1878. L’exceptionnel ensemble de modèles anciens de navires, d’œuvres d”art, et d’objets insolites conservé constitue tout à la fois un musée d”art et des techniques, un musée d’histoire et de société. Il évoque l’histoire maritime de la France et celle des hommes. « Origines et histoire du musée au XVIIe siècle : Henri-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782), botaniste et ingénieur nommé au poste d’inspecteur des constructions navales en 1739, offre en 1748 à Louis XV sa collection de modèles de navires et de machines d’arsenaux mais il demande en contrepartie que cette collection soit installée au Louvre pour servir à l’instruction des élèves de l’école d’ingénieurs-constructeurs qu’il dirige. Installée en 1752 au premier étage du Louvre, près de la salle de l’Académie des sciences, la collection prend le nom de “Salle de Marine”. Elle est ouverte aussi aux amateurs d’objets techniques ou de beaux objets, à la manière d’un cabinet de curiosités. En 1793, la salle de […]
La famille de Sade Propriété de l’État et géré par le Centre des monuments nationaux, ce site était occupé à l’origine par un vaste ensemble thermal datant du IVème siècle de notre ère, progressivement révélé grâce aux différentes campagnes de fouilles conduites depuis les années 1940. Un bâtiment de la dîme, des édifices religieux et privés s’agrègent à l’époque médiévale et moderne. En 1513, Balthazar de Sade fait édifier un hôtel particulier dans un style mariant les répertoires gothique et Renaissance. Le site actuel est le résultat d’une opération de remembrement et de restauration de ces différents édifices, menée au début du XXe siècle sous l’action conjointe de l’architecte Jules Formigé et d’Henri Rolland, directeur des Antiquités de Provence. Afin d’y conserver les collections archéologiques de Glanum et d’y accueillir les chercheurs. Situé au cœur de la vieille ville de Saint-Rémy-de-Provence, cet hôtel particulier, matérialise la puissance de la famille de Sade, anoblie par le pape au XIVe siècle. Le célèbre Marquis de Sade (1740-1814) fait partie des nombreux descendants du bâtisseur de l’hôtel particulier, mais il n’y a jamais résidé. Le « divin marquis » grandit non loin de là, au château de Saumane (Vaucluse), où il aurait été […]
Créé à la fin du Premier Empire, le musée national de la Marine de Toulon est installé à côté de la Tour de l’Horloge de l’arsenal. Véritable mémoire de l’arsenal de Toulon dont il conserve la majestueuse porte monumentale (1738), le musée illustre la tradition maritime en Méditerranée par une exceptionnelle collection de modèles de vaisseaux et galères. S’appuyant sur la richesse de ses collections, héritée du savoir-faire des hommes de l’arsenal depuis la seconde moitié du XVIIe siècle, le musée propose de façon pédagogique et attractive une histoire humaine et technique accessible à tous. Parmi les incontournables présentées depuis 2010 : un espace dédié à Vauban et au tout premier arsenal, le bagne à Toulon avec une reconstitution de l’Hôpital du bagne, l’alliance franco-russe et les cadeaux diplomatiques, un focus sur la Marine dans la Seconde Guerre mondiale et la Marine d’aujourd’hui développée au premier étage autour des sous-marins et des porte-avions. La création du musée à Toulon : Installé depuis 1981, à côté de la tour de l’horloge, c’est l’un des rares sites historiques de la ville à avoir survécu à la seconde guerre mondiale. Le musée illustre l’Histoire et l’implantation de la marine française à Toulon par […]
Les collections exceptionnelles présentées dans l’ancienne résidence des Commandants de la marine livrent les clés indispensables à la compréhension du grand arsenal voulu par Colbert, et modifié sans cesse jusqu’à aujourd’hui. La construction des navires de guerre y est mis en valeur dans toutes ses dimensions : techniques, militaires, économiques, urbaine, plastiques, philosophiques et ouvrent également sur l’imaginaire des voyages au long cours. Modèles d’arsenaux, outils, tableaux, sculptures racontent l’histoire d’un espace d’Etat, arsenal expérimental de la Marine française. L’arsenal maritime de Rochefort est aujourd’hui un espace patrimonial d’importance européenne. Plusieurs acteurs contribuent aujourd’hui à le faire revivre : Hermione, Corderie royale, Service patrimoine et musées de la Ville, Ecole de médecine navale, Service Historique de la Défense. Tous sont complémentaires et invitent à une visite riche et variée. Au sein de ce réseau, où les échanges sont nombreux, le musée de la Marine s’appuie sur la richesse de ses collections : tous les objets provenant de l’arsenal y sont considérés comme autant de témoins qui racontent leurs histoires, notre histoire. En 1936, 9 ans seulement après la suppression de l’arsenal de Rochefort, l’archiviste du port, le capitaine de vaisseau Dick Lemoine, ouvre un musée naval dans l’ancien commissariat de […]
Connu dans le monde entier pour sa riche collection d’art impressionniste, le musée d’Orsay est aussi le musée de toute la création artistique du monde occidental de 1848 à 1914. Ses collections représentent toutes les formes d’expression, de la peinture à l’architecture, en passant par la sculpture, les arts décoratifs, la photographie. Vous ne manquerez pas non plus d’être ébloui par la beauté du lieu : une gare aux allures de palais inauguré pour l’exposition universelle de 1900. Fin 2011, le musée a rouvert la totalité de ses espaces, entièrement rénovés, et avec de nouvelles salles : 400 m² supplémentaires pour le pavillon amont, les artistes du postimpressionnisme au coeur du musée, la restructuration de la galerie des impressionnistes, un nouvel espace d’exposition temporaire sans oublier la nouvelle décoration “aquatique” du café des hauteurs confiée à deux designers brésiliens, les frères Campana. « Le musée est situé à l’emplacement du palais d’Orsay, édifié à partir de 1810, qui accueille en 1840 le Conseil d’État au rez-de-chaussée puis, deux ans plus tard la Cour des comptes au premier étage. Il est incendié en 1871 pendant la Commune de Paris et laissé à l’état de ruines jusqu’à la construction par Victor Laloux […]
Organisé en association loi de 1901, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme a été ouvert, en 1998, grâce à la volonté commune de la Ville de Paris et de l’Etat. La Ville de Paris et le Ministère de la Culture se sont en effet engagés dès l’origine à parité, tant pour les nécessaires investissements de départ que pour le fonctionnement annuel du musée. Héritier des collections du musée privé juif de la rue des Saules, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme a également bénéficié, à son ouverture, de la mise à disposition par la Ville de Paris de l’hôtel de Saint-Aignan et du dépôt par le ministère de la Culture d’importantes collections dont la collection Isaac Strauss provenant du Musée de Cluny. Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme est géré par un conseil d’administration composé de représentants du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris et des institutions majeures de la communauté juive française. Cette association est présidée par Madame Dominique Schnapper, sociologue, ancien membre du Conseil constitutionnel et directrice d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales. L’association du musée a pour objet : -de présenter les deux mille […]